Maryse Condé
écrivaine française guadeloupéenne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Maryse Condé, née Marise Liliane Appoline Boucolon le à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et morte le à Apt (Vaucluse), est une journaliste, professeure de littérature et écrivaine française, se réclamant de l'indépendantisme guadeloupéen[1],[2],[3].
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Marise Liliane Appolline Marcelle Boucolon |
Nationalité | |
Formation |
Université Sorbonne-Nouvelle (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
A travaillé pour | |
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Distinctions | Liste détaillée Bourse Guggenheim () Prix Anaïs-Ségalas () Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde () Prix Marguerite-Yourcenar () Commandeur des Arts et des Lettres () Grand prix Metropolis bleu () Hurston-Wright Legacy Award (en) () Prix Tropiques () Trophées des arts afro-caribéens () Grand prix du roman métis () Officier de la Légion d'honneur () Nouveau prix Nobel de littérature () Grand-croix de l'ordre national du Mérite () Bourse Fulbright |
Maryse Condé est l'autrice d'une "œuvre-monde"[4] traduite en de nombreuses langues, inscrite dans les corpus de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur de recherche. Elle acquiert une reconnaissance médiatique auprès du grand public avec son best-seller Ségou (1984-1985), roman historique en deux tomes qui, à travers le destin de trois frères, retrace la chute du royaume bambara de Ségou et dont la parution intervient dans le contexte de l'« effet Racines »[5], le célèbre roman d'Alex Haley adapté pour la télévision quelques années plus tôt. Un autre best-seller son roman Moi, Tituba sorcière..., un récit d'esclave dont la version anglophone est accompagnée d'une préface d'Angela Davis[6]. En Guadeloupe et en Martinique, ses œuvres les plus lues et citées sont Haïti chérie, Traversée de la mangrove, Hugo le terrible, Le Cœur à rire et à pleurer: contes vrais de mon enfance et La Vie sans fards, roman autobiographique[7]. Maryse Condé a d'abord été dramaturge avant d'être reconnue comme romancière. Elle est l'autrice de romans pour adolescents, notamment dans la revue Je bouquine.
Maryse Condé a travaillé comme journaliste culturelle à la BBC et à Radio France internationale (RFI).
Fondatrice du Centre des études françaises et francophones au sein de l'université Columbia aux États-Unis, elle contribue ainsi à faire connaître la littérature francophone dans ce pays.
Professeure émérite, elle passe la dernière partie de sa vie à Gordes (Vaucluse), où, avec une assistance médicale et le soutien de son mari, elle reçoit sa famille et des membres de son entourage et continue de se « questionner » et d'écrire en dictant ses derniers livres à son mari Richard Philcox puis à une amie[8].