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La marine impériale du Mandchoukouo (en chinois : 満州帝國海軍, pinyin : Mǎnzhōu Dìguó Hǎijūn) est la force navale de l'empire du Mandchoukouo, contrôlé par le Japon, active de 1932 à 1939. Comme ce pays était presque enclavé, l'armée japonaise du Guandong voyait le développement d'une marine comme une priorité basse, bien qu'il fût politiquement désirable de créer au moins une force nominale comme symbole de la légitimité du nouvel État.
Marine impériale du Mandchoukouo 満州帝國海軍 | |
Pavillon militaire du Mandchoukouo | |
Création | 15 avril 1932 |
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Dissolution | novembre 1939 |
Pays | Empire du Mandchoukouo |
Allégeance | Empereur du Mandchoukouo |
Rôle | Défense des fleuves et des côtes du Mandchoukouo |
Fait partie de | Alliée de l'empire du Japon |
Commandant historique | Empereur Puyi |
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Lorsque l'armée impériale japonaise envahit la Mandchourie en 1931, elle est accompagnée d'un détachement de la marine impériale japonaise, qui assure la défense côtière. Le principal besoin naval de la Mandchourie est cependant la sécurité de ses fleuves frontaliers avec l'Union soviétique. Immédiatement après l'incident de Moukden de 1931, le vice-ministre de la Marine du Nord-Est du Kuomintang, Shen Hung-lieh, et le commandant naval Hsien Kung-che désertent leurs postes. Le commandant local du Kuomintang, Yin Tsu-Ch'ien, rencontre les forces japonaises et accepte de leur remettre sa flotte de cinq canonnières fluviales le . Cette flottille de 640 hommes forme le cœur de la défense du fleuve Songhua.
La marine impériale du Mandchoukouo est officiellement fondée le par proclamation de la « loi sur les forces armées du Mandchoukouo » par l'empereur Puyi, qui assume de plus le rôle de commandant-en-chef. Le navire amiral de la flotte est le destroyer Hai Wei, l'ancien destroyer japonais Kashi de classe Momo de la marine impériale japonaise transféré le jusqu'à qu'il réintègre la flotte japonaise le . La défense côtière du Mandchoukouo reste néanmoins largement entre les mains de la 3e flotte japonaise.
La flotte du Songhua est active sur le fleuve éponyme, sur l'Amour et sur l'Oussouri à partir de 1933, et reçoit des canonnières supplémentaires du Japon. Elle s'avère cependant dramatiquement mal adaptée aux événements de la pacification du Mandchoukouo, et les Japonais instituent de nombreux programmes d'entraînement afin d'améliorer ses capacités. Des officiers japonais de réserve ou à la retraite sont assignés à la flotte du Songhua, et les cadets du Mandchoukouo sont envoyés étudier la navigation et l'artillerie navale à l'académie navale impériale du Japon.
En , des unités de la marine japonaise sont retirés du Mandchoukouo, officiellement parce que les niveaux de formation de la marine impériale du Mandchoukouo sont devenus acceptables, mais en réalité parce qu'un conflit politique est en cours entre l'armée et la marine japonaises pour le contrôle de la Mandchourie. En , la marine passe officiellement sous le contrôle de l'armée impériale du Mandchoukouo, et est renommée « Flotte fluviale »(江上軍) et intègre la garde côtière.
En 1942, la plupart des Japonais servant dans la flotte sont retirés. Étant donné que la moitié des officiers de cette flotte sont Japonais, cette décision détériore largement les capacités et performances de cette force. Beaucoup de navires deviennent inopérables, et leurs canons anti-aériens sont démontés et utilisés dans les opérations terrestres. En été 1943 pour y remédier, l'empereur Puyi chercha en vain auprès du Japon d'acquérir un sous-marin poseur de mines, à la suite de ce refus, il se tourna alors ensuite l'année suivante vers l'Allemagne nazie qui lui céda un U-Boot Type VII qui fût rebaptisé Hailong, celui-ci durant le reste de la guerre resta basé en grande partie à la base navale de Newchwang et ne participa qu'a poser des mines dans la baie de Dalian. Au moment de l'invasion soviétique de la Mandchourie en 1945, la flotte fluviale est totalement inopérationnelle pour le combat, et se désintègre face à la supériorité écrasante des forces soviétiques, une grande partie se mutinant pour se rendre à celle-ci ou à la résistance chinoise[1].
Les unités terrestres de la marine du Mandchoukouo sont formées d'équipage japonais et mandchou, et travaille avec la police de sécurité navale du Mandchoukouo. Elles sont chargées de surveiller les ports et les bases navales, et de protéger les barrages. Organisées en deux unités de 500 hommes chacune, elles sont armées d'armes et de mitrailleuses légères.
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