Marie Alizon
victime du régime nazi De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie Alizon (née le à Rennes et morte le à Auschwitz) est une résistante française.
Marie Alizon
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Simone Alizon (d) |
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Biographie
Résumé
Contexte
Résistance
Fille d'hôteliers, Aimée Marie Françoise Alizon prend la direction de l'entreprise familiale lorsque sa mère tombe gravement malade.
Marie Alizon et sa sœur Simone entrent en contact avec le réseau Johnny en . Ce réseau opère en Bretagne depuis et s’occupe principalement des bateaux de guerre allemands stationnés à Brest, lorsqu’à la suite d’arrestations, le réseau doit abandonner ses points d’émission du Finistère. C’est à Rennes que le réseau s’installe et Marie et Simone Alizon reçoivent les renseignements « codés » qu’elles transmettent par la suite aux radios du réseau qui radiotélégraphient à Londres. Deux opérateurs radios seront hébergés dans l’hôtel, où les membres du réseau sont accueillis lors de leurs déplacements à Rennes.
Arrestation
Marie et Simone Alizon sont arrêtées par la Feldgendarmerie les 13 et . Incarcérées quelques jours à Rennes, elles sont ensuite transférées à la prison de la Santé à Paris, puis à la maison d’arrêt de Fresnes et finalement, le , au fort de Romainville. Elles n'apprennent qu'en la mort de leur mère intervenue le .
Déportation
Elles sont déportées ensemble au camp d’Auschwitz le (par le convoi des 31000). Marie meurt, épuisée, des suites d'une otite non soignée après avoir été transférée au revier le [1].
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Simone Alizon survit aux camps, conservant d'importantes séquelles. Elle se marie avec l’un des fondateurs du réseau Johnny, Jean Le Roux.
Distinctions et hommage
Distinctions
Médaille de la Résistance française à titre posthume (décret du 26 juin 1956)[2],[3]
- Morte pour la France[2]
Odonymie
Les deux sœurs Marie et Simone Alizon ont une rue à Rennes à leurs noms[2].
Exposition
Elle fait partie des 16 femmes dont le parcours est présenté dans le cadre de l'exposition temporaire « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 » organisée par les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) du au [4].
Notes et références
Voir aussi
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