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romancière, biographe et critique littéraire britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Margaret Drabble, née le à Sheffield, est une romancière, biographe et critique littéraire britannique.
Naissance | |
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Nationalité | |
Domicile | |
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Newnham College Sheffield High School for Girls (en) |
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Période d'activité |
Depuis |
Père |
John Drabble (en) |
Fratrie |
Antonia Susan Byatt Helen Langdon Richard Drabble (d) |
Conjoint |
Michael Holroyd (depuis ) |
Enfants |
Membre de | |
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Distinctions |
Margaret Drabble est née en 1939 à Sheffield, dans le Yorkshire[1],[2], seconde fille de l’avocat et romancier John F. Drabble et de son épouse Kathleen Marie,enseignante, née Bloor[2].Elle est la sœur d'A. S. Byatt, son aînée (née Antonia Susan Drabble)[3]. Après avoir suivi les cours de l’école quaker Mount School de York[2], où sa mère travaillait, elle obtient un diplôme de littérature anglaise du Newnham College, Cambridge.
En 1960, elle rejoint la Royal Shakespeare Company à Stratford-upon-Avon[2], et sert notamment de doublure à Vanessa Redgrave ou encore à Judi Dench[4], avant d’entreprendre sa carrière littéraire : son premier roman, Une volière en été (A Summer Bird Cage), paraît en 1963, un « roman de mœurs contemporain acéré »[3]. Elle préside le National Book League (désormais dénommé Booktrust) de 1980 à 1982.
Margaret Drabble est mariée à l’acteur Clive Swift de 1960 à 1975 ; ils ont eu trois enfants. En 1982, elle se remarie avec l’écrivain Michael Holroyd[4].
En 1980, elle reçoit le titre de Commandeur de l'Empire britannique et, en 2008, elle est anoblie avec le titre de Dame Commandeur du même ordre.
Au cours de sa carrière littéraire, Margaret Drabble publie dix-sept romans; les premiers sont édités par Weidenfeld & Nicolson (1963–1987), et les plus récents chez Penguin et Viking. Paru en 1965, son troisième roman, L'Enfant du minet (The Millstone), lui vaut le prix John Llewellyn Rhys Memorial Prize en 1966, et Jerusalem the Golden remporte le Prix James Tait Black en 1967.
Ses romans ont fréquemment pour thème la corrélation entre la société britannique contemporaine et les destins individuels. Les erreurs tragiques de ses personnages reflètent la situation politique et économique et le caractère restrictif d’un environnement conservateur[2], révélant les côtés sombres d'un pays apparemment florissant. Ses personnages principaux sont le plus souvent des femmes. Le réalisme de leur portrait renvoie souvent aux expériences personnelles de l’auteur. Ainsi, ses premiers romans décrivent la vie de jeunes femmes, tandis que, à la fin des années 1960 et 1970, ils examinent le conflit entre maternité et défis intellectuels. En 1996, La Sorcière d’Exmoor (The Witch of Exmoor) évoque l’existence retirée d’une autrice âgée[3]. Pourtant, bien qu’inspirées de sa propre vie, les œuvres de Margaret Drabble ne sont pas essentiellement autobiographiques. Les problèmes de la vie quotidienne (la grossesse non désirée dans L'Enfant du minet[5]) ne sont pas montrés de manière mélodramatique et compassionnelle, mais avec l’ironie et l’esprit de l’humour anglais[5]. La syntaxe comporte notamment un usage subtil et inattendu des temps grammaticaux.
Bien que davantage connue pour ses romans, M. Drabble a également écrit plusieurs scénarios, pièces et nouvelles, ainsi que des essais, dont A Writer's Britain: Landscape and Literature, et une biographie d’Arnold Bennett ainsi que d'Angus Wilson. Son œuvre critique comprend des études sur William Wordsworth et Thomas Hardy[6]. Elle a également dirigé deux éditions de l’Oxford Companion to English Literature[2],[6].
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