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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marc Lauriol, né le à Alger et mort le à Paris[1], est un juriste et homme politique français.
Marc Lauriol | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 27 jours) |
|
Élection | 28 septembre 1986 |
Circonscription | Yvelines |
Député français | |
– (12 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 11 mars 1973 |
Réélection | 19 mars 1978 21 juin 1981 |
Circonscription | 4e des Yvelines |
Législature | Ve, VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR (1973-1976) RPR (1976-1986) |
Prédécesseur | Michel Rocard |
Successeur | Proportionnelle par département |
– (3 ans, 6 mois et 24 jours) |
|
Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | Alger-Banlieue |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | RNUR |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Nom de naissance | Marc Jean Lauriol |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alger (Algérie française) |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Unité de la République UDR RPR |
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Docteur en droit de la faculté de droit d'Alger, Marc Lauriol devient avocat, prend part à la bataille de France comme officier de char, dont il sort grand invalide de guerre. Premier secrétaire de la conférence du stage d'Alger en 1941, il devient conseiller juridique et de législation du gouvernement tunisien de 1943 à 1945. Parallèlement, il est professeur au centre d'études juridiques de Tunis puis professeur de droit à l'École supérieure de commerce d'Alger et à la Faculté libre autonome et cogérée d'économie et de droit de Paris.
Favorable à l'Algérie française, il est l'un des vice-présidents de l'Union pour le salut et le renouveau de l'Algérie française (USRAF) dirigée par Jacques Soustelle. Il est nommé membre du Comité consultatif constitutionnel (CCC) par le général de Gaulle en juillet 1958. Député depuis le 30 novembre 1958, membre du Sénat de la Communauté (juillet 1959-mars 1961) et conseiller général d'Alger (1960-1962), il s'oppose à la politique algérienne du général de Gaulle à partir de 1960, prend part au colloque de Vincennes et adhère au comité de Vincennes rassemblant les défenseurs de l'Algérie française autour de Georges Bidault. Son immunité parlementaire est levée le 21 juin 1961 dans le cadre de poursuites pénales à la suite de son soutien au putsch des généraux. Sur l'avancée de l’enquête sur l'attentat d'Issy-les-Moulineaux, il saisit le ministère de l'Intérieur dans une question écrite datée du 17 mars, étonné de voir que l'OAS est officiellement désignée coupable depuis le premier jour quand la police n'a alors recueilli aucun élément susceptible d'orienter l'enquête[2].
Vice-président du groupe RPR et membre de la commission des lois à l'Assemblée nationale, il est juge à la Haute Cour de Justice.
Il est ensuite élu sénateur RPR des Yvelines de 1986 à 1995. Conseiller régional d'Île-de-France de 1986 à 1992, il est président du groupe RPR du Conseil régional d'Île-de-France de 1988 à 1992.
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