Manifestations de 2019-2020 en Inde contre l'amendement de la loi sur la citoyenneté
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Des manifestations indiennes contre l'amendement de la loi sur la citoyenneté (en anglais : Citizenship Amendment Act protests ; en hindi : नागरिकता संशोधन अधिनियम का विरोध) ont lieu en Inde du au en réaction à l'instauration de l'amendement de 2019 de la loi sur la citoyenneté indienne.
Date |
- (3 mois et 10 jours) |
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Localisation |
Inde Diaspora[1] : France (Paris[2],[3]) États-Unis (New York, Los Angeles[4], Washington[5], Chicago[6], Boston[6], Santa Clara[7],Seattle, Austin, Dublin, Ohio, Raleigh) Canada (Toronto[8],[9],Montréal[10],Surrey[11]) Royaume-Uni (Londres[12],[13], Édimbourg[14]) Népal Pays-Bas (Amsterdam, La Haye) Finlande (Helsinki[15]) Australie (Melbourne[16]) Afrique du Sud (Parktown,[17] Johannesbourg[18]) Allemagne (Berlin,[19] Munich[20]) Suisse (Zurich) |
Organisateurs | Nombreuses organisations rassemblant des citoyens en Inde |
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Revendications | Égalité de traitement entre citoyens de confessions différentes |
Types de manifestations | Manifestation, émeute, grève, hartal, satyagraha, désobéissance civile, vandalisme, cyberactivisme |
Morts | 27 (En date du 21 décembre 2019)[21],[22] |
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Blessés | 175[23](En date du 16 décembre 2019) |
Arrestations | > 3 000[24](En date du 17 décembre 2019) |
La loi provoque une vive polémique du fait des différences de traitement entre les musulmans et les non-musulmans par le gouvernement indien. Elle devrait en effet permettre aux réfugiés issus d'Afghanistan, du Pakistan et du Bangladesh d'obtenir plus facilement la nationalité indienne[25], les réfugiés musulmans étant en revanche exclus du dispositif[25].
Les heurts éclatent en particulier dans le nord-est du pays[26].
Le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi est accusé par l'opposition de mener une politique hostile envers la population musulmane[27],[28].
À partir du 23 février, des groupes de nationalistes hindous armés de sabres, de couteaux, ou encore de pistolets ont attaqué les quartiers à majorité musulmane de New Delhi, faisant 53 morts, des centaines de blessés et de mutilés, et incendiant des milliers de maisons. Le rôle de la police dans ces violences a été dénoncé par les organisations de défenses des droits de l'homme. Amnesty International a ainsi relevé dans un rapport « de graves violations des droits de l’homme », le passage à tabac de manifestants musulmans par les policiers, et la participation de ces derniers aux violences aux côtés des nationalistes hindous[29].