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Mahi Binebine s'installe à Paris en 1980 pour y poursuivre ses études de mathématiques qu'il enseigne pendant huit ans[1].
Puis il se consacre à l'écriture et à la peinture. Il écrit plusieurs romans traduits en une dizaine de langues. Il habite à New York de 1994 à 1999. Ses peintures font partie de la collection permanente du musée Solomon R. Guggenheim de New York. Il revient s'installer définitivement à Marrakech en 2002.
Peintre et écrivain, Mahi Binebine partage son temps depuis une vingtaine d'années entre la France, le Maroc et les États-Unis.
Ses trois derniers ouvrages, Cannibales (1999), Pollens (2001, prix de l'amitié franco-arabe) et Terre d'ombre brûlée (2004) sont parus chez Fayard et ont été traduits en plusieurs langues[2].
Sa dernière exposition intitulée "Horizons obliques", qui a eu lieu au comptoir des minesgalerie à Marrakech de Décembre 2020 jusqu'à Mars 2021, a porté sur plusieurs concepts sociaux qui invitent les visiteurs à méditer sur la situation mondiale post Covid-19, tels que la coexistence et la solidarité[3].
Mahi Binebine a trois filles: Mina, Sarah et Dounia[4].
«Les Étoiles de Sidi Moumen» raconte l'histoire de jeunes hommes d'un bidonville situé à Sidi Moumen, un arrondissement Casablanca. Ce bidonville est aussi une décharge publique [5].
Le fou du roi
La rue du pardon
Son premier roman, Le Sommeil de l'esclave (Stock, 1992), a obtenu le prix Méditerranée[6].
En , il est lauréat, dans le secteur de la culture, du Trophée de la Diplomatie publique remis à Rabat , pour sa contribution au rayonnement du Maroc à l'étranger.
En , sort son livre “Rue du Pardon” qui est sélectionné par le jury du prix Renaudot pour participer à la compétition en 2019[8].
Le Griot de Marrakech, éd. de l'Aube, 2005 (ISBN275260212X)
Joachim Pissaro, «Mahi BineBine: Le paradoxe de la conscience», Art Absolument, no24, , p.44-49 (lire en ligne[PDF])
«Les 50 personnalités qui font le Maroc: Mahi Binebine. 50 ans, peintre», Jeune Afrique, no2545-2546, du 18 au , p. 48
Collectif, Mahi Binebine, Casablanca, les éditions art point /Philippe Rey, 2013.
Lahsen Bougdal, «L'Ombre du poète de Mahi Binebine. Quel renouveau?», dans Najib Redouane (dir.), Vitalité littéraire au Maroc, Paris, L'Harmattan, 2009, 371p., p.97-108(ISBN9782296082144) (OCLC317752459)
Afdil, Boubker Bakhat & Mohammed Lakhdar, (2022) «Écriture de la bouffonnerie, un geste auctorial de dé/liaison dans Le Fou du roi de Mahi Binebine» in Interculturel francophonies. N°41, pp.143-158.
Mohamed Semlali, «Le drame du migrant dans Cannibales de Mahi Binebine: anthropophagie, anthropémie et autophagie» in French Cultural Studies, 0(0). https://doi.org/10.1177/09571558241270440
Mohamed Semlali, «Le Deuil de l’absent dans Les Funérailles du lait de Mahi Binebine», Çédille, Revista De Estudios Franceses, n.º 24 (décembre), pp.503-521. (Lire en ligne [PDF]) .
Mohamed Semlali, Misères et splendeurs de la "chikha". L’art comme consécration dans Rue du pardon de Mahi Binebine, Revue E-Scripta Romanica, n°11, pp.23–38. https://doi.org/10.18778/2392-0718.11.03
Mohamed Semlali, Pollens de Mahi Binebine, l’amour entre l’ivresse cannabique et l’ivresse du pouvoir, Revue International Journal of Francophone Studies, Volume 25, Issue 3, déc. 2022, pp. 149-172. https://doi.org/10.1386/ijfs_00048_1
Mohamed Semlali, La Condition du bouffon dans Le Fou du roi de Mahi Binebine: entre le pardon et le ressentiment, Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 38(2), pp.135-143. https://doi.org/10.5209/thel.85325Texte en ligne: pdf
Mohamed Semlali, Le Roman du peintre dans Terre d'ombre brûlée de Mahi Binebine, revue The French Review, Johns Hopkins University Press, Volume 97, Number 2, December 2023, pp. 95-110 https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a914282