Lézignan-la-Cèbe
commune française du département de l'Hérault De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département de l'Hérault De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lézignan-la-Cèbe, en occitan Lesinhan la Ceba, est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
Lézignan-la-Cèbe | |||||
Mairie de Lézignan-la-Cèbe | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Rémi Bouyala 2020-2026 |
||||
Code postal | 34120 | ||||
Code commune | 34136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lézignanais | ||||
Population municipale |
1 568 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 256 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 29′ 38″ nord, 3° 26′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 91[1] m |
||||
Superficie | 6,13 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pézenas (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mèze | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
modifier |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de Merderic, le ruisseau d'Ensigaud et par deux autres cours d'eau.
Lézignan-la-Cèbe est une commune rurale qui compte 1 568 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas. Ses habitants sont appelés les Lézignanais ou Lézignanaises.
La commune est particulièrement célèbre dans les milieux de la préhistoire pour avoir livré des vestiges archéologiques datant d'environ 1,2 Ma (Acheuléen, Paléolithique inférieur).
Lézignan-la-Cèbe est un village situé dans la vallée de l'Hérault, à 3,5 km au nord de Pézenas. Le territoire est traversé par l'autoroute A75 , avec une entrée-sortie no 59 à moins de 2 km au sud du village sur la commune de Pézenas[2].
Lézignan-la-Cèbe est limitrophe avec quatre communes de l'Hérault[2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[9],[10],[11].
Au , Lézignan-la-Cèbe est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lézignan-la-Cèbe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1989, 1994, 1996, 1997, 2016 et 2019[15],[13].
Lézignan-la-Cèbe est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 679 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 3] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].
Il existe différentes étymologies pour le mot Lézignan mais aucune n'est garantie :
Le mot Lézignan figure jusqu'au XVe siècle ; c'est après cette époque que l'on ajouta la seconde partie.
En aout 2008, des galets aménagés de quartzite et de basalte et des silex taillés par des humains datant du Pléistocène inférieur ont été mis au jour sur le site du Bois-de-Riquet, à Lézignan-la-Cèbe, par une équipe mixte composée de chercheurs du CNRS et du Muséum national d'histoire naturelle[22],[23]. Le site est localisé sur une coulée volcanique de basalte venue du nord-ouest[24], exploitée à l'époque contemporaine en carrière de basalte[25].
Quinze ans plus tôt, des restes fossilisés d'animaux avaient déjà été découverts sur le site. Lors de la campagne 2008, en ne fouillant que 5 m² sur 20 centimètres d'épaisseur, le site a livré plus de 400 restes d'une faune villafranchienne - fin du Tertiaire (Pliocène final) et début du Quaternaire (Pléistocène initial) - appartenant à une vingtaine de taxons de vertébrés (bovidés, équidés, cervidés, rongeurs, carnivores, reptiles dont une nouvelle espèce de tortue, oiseaux et semble-t-il un mammouth…). Ces vestiges permettent de connaitre le paléoenvironnement de la région.
23 outils datant du Paléolithique inférieur ont également été mis au jour. Protégés par une couche de lave volcanique, ils attestent de l'activité d'humains anciens dans cette partie de l'Europe occidentale. Datés d'environ 1,2 million d'années, ces outils s'inscrivent parmi les premiers vestiges lithiques produits par des hommes en Europe. La présence dans une même couche d'outils lithiques et de fossiles d'animaux identifiables est rare pour une époque aussi reculée : le site s'ajoute notamment à Pirro Nord, dans la commune d'Apricena en Italie (1,5 million d'années) et Kozarnika en Bulgarie (1,5 million d'années). L'espèce humaine à l'origine des outils n'est pas déterminée.
Les premières mentions du village de Lézignan-la-Cèbe datent du XIe siècle dans le cartulaire de la cathédrale de Béziers puis en
Les Templiers de Pézenas possédaient le fief de Lézignan puis après la suppression de l'ordre ce furent les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution française.
Depuis cette époque jusqu'à la fin du XVIe siècle, il n'y aura plus de seigneur laïque. Les familles de Ribes et de Carrion possédaient un fief en indivis et étaient co-seigneurs de Lesignan, Article du Compoix de 1643 où M. de Ribes et M. le vicomte de Paulin sont portés pour allivrement de 330 livres 6 sous 10 deniers, montant des terres de leur domaine promises à la taille.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » et créée en 1791[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Henry François Élisabeth de Carrion de Nisas | militaire des guerres de la Révolution, Tribun, militaire sous l’Empire, maréchal de camp | |
1792 | 1792 | Antoine Pailhes | ||
1792 | 1793 | Marie-Henry Carrions-Nisas | ||
1793 | 1797 | Antoine Pailhes | ||
1797 | 1798 | François Blanc | ||
1798 | 1799 | Jean Jacques Péret | ||
1799 | 1800 | Jean Laurent Laporte | ||
1800 | 1813 | Jean Charles Peret | ||
1813 | 1830 | Jean Laurent Laporte | ||
1830 | 1836 | Pierre Antoine Henry Marie Fabre de Cœuret | ||
1836 | 1841 | Jean Jacques Marcel Pradier | Maire par intérim, puis nommé maire | |
1841 | 1846 | Jean Pierre Noël Laporte | maire provisoire, puis confirmé | |
1846 | 1848 | Jean Louis Justin Pradier | démissionnaire (Révolution française de 1848) | |
1848 | 1851 | Amédée Jammes | président de la Commission administrative qui remplace le maire, puis maire. Révoqué | |
1851 | 1851 | Jean-Baptiste Pailhés | premier adjoint, remplace le maire révoqué | |
1851 | 1852 | Pierre Antoine Henry Marie Fabre de Cœuret | président de la commission municipale qui remplace le conseil dissous. Démissionne | |
1852 | 1854 | Jean-Baptiste Claude Rey | président de la commission municipale, puis maire. Démissionne | |
1854 | 1870 | André Théodore Négret | ||
1870 | 1871 | Auguste Labry | président de la commission municipale provisoire | |
1871 | 1875 | André Théodore Négret | démissionnaire | |
1875 | 1878 | Fulcrand Izard | Premier adjoint, remplace le maire, puis maire | |
1878 | 1883 | Eugène Saignes | démissionnaire | |
1883 | 1884 | Georges Laggrifoul | ||
1884 | 1888 | Jouillé Fulcrand | ||
1888 | 1892 | Etienne Dupuy | ||
1892 | 1908 | Fulcrand Fourestier | ||
1908 | 1914 | Edouard Fourestier | ||
1914 | 1918 | Justinien Saignes | Premier adjoint, remplace le maire mobilisé | |
1918 | 1919 | Siméon Aubenque | conseiller municipal faisant fonction de maire | |
1919 | 1921 | Maximin Fourestier | ||
1921 | 1935 | Achille Levère | ||
1935 | 1940 | Paul Saignes | mort en fonctions | |
1940 | 1941 | Alban Déjean | premier adjoint, remplace le maire | |
1941 | 1944 | Raymond Jany | président de la délégation spéciale |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Maurice Rouanet | Président du comité local de Libération | |
1945 | 1971 | Étienne Costa | ||
1971 | 2008 | Jean-Louis Pagès | ||
2008 | 2014 | Jean-Noël Landry | ||
2014 | En cours | Rémi Bouyala | DVG | Retraité |
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 052 €[I 5].
De 1701 à 1750, la paroisse compte 744 naissances et 424 décès, pour arriver à 670 âmes.
Au dernier recensement, la commune comptait 1568 habitants.
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 568 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 648 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 548 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 830 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 15,9 % | 12,2 % | 14 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 936 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 5],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pézenas, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 199 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 562, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 12].
Sur ces 562 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 119 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
109 établissements[Note 6] sont implantés à Lézignan-la-Cèbe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 109 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 7,3 % | (6,7 %) |
Construction | 25 | 22,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 45 | 41,3 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 3,7 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 1,8 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 2 | 1,8 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 7,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 6,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 7,3 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,3 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 109 entreprises implantées à Lézignan-la-Cèbe), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30] :
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 84 | 41 | 18 | 16 |
SAU[Note 9] (ha) | 379 | 330 | 155 | 211 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 41 en 2000 puis à 18 en 2010[33] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 379 ha en 1988 à 211 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 13 ha[33].
Le château et les terres de Lézignan furent acquis aux Ribes en 1757 par le marquis de Carrion-Nisas d’Espagne, fils d'Henri de Carrion Nisas, lieutenant des armées du roi en Languedoc et baron des États du Languedoc ; descendant des infants de Carrion d'Espagne et de Don Rodrigue Diaz de Bivar, bien connu sous le nom du "Cid Campeador".
Yseulte, baronne de La Guéronnière, née Carrion-Nizas d’Espagne et dernière du nom, était la grand-mère maternelle de l’académicien et diplomate Wladimir, comte d’Ormesson qui en hérita. Depuis le domaine appartient aux Ormesson[38].
Les armoiries de Lézignan-la-Cèbe se blasonnent ainsi : |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.