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député, capitaine d'artillerie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Accambray est un homme politique français né le à Ham (Somme) et décédé le à Biarritz (Basses-Pyrénées)[1]. Il a été député radical-socialiste de l'Aisne de 1914 à 1932[2].
Léon Accambray | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (17 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 26 avril 1914 |
Réélection | 16 novembre 1919 11 mai 1924 29 avril 1928 |
Circonscription | 2e de Laon (1914-1919) Aisne (1919-1928) 2e de Laon (1928-1932) |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Albert Forzy |
Successeur | Marc Lengrand |
Conseiller général de l'Aisne | |
– | |
Circonscription | Canton de Chauny |
Prédécesseur | M. Lamotte |
Successeur | Louis Ternynck |
Biographie | |
Nom de naissance | Léon Alphonse Accambray |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ham (Somme) |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Biarritz (Basses-Pyrénées) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti radical |
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Plusieurs décennies après sa mort, il a été prouvé qu'il s'était rendu coupable d'espionnage et de haute trahison pendant la Première Guerre mondiale en renseignant l'Empire allemand[2].
Léon Accambray a fait ses études à l'École polytechnique et était capitaine puis commandant dans l'artillerie au début de la Grande Guerre[1]. Elu député en 1914, il est membre de la Commission de l'armée pendant le conflit mondial[1],[2] mais aussi journaliste pour Le Pays (1917)[3].
Il est un des principaux artisans de la véritable guérilla menée par les élus de la gauche contre le général Joffre. Avec ses alliés socialistes, il exige une réunion à l'Assemblé générale en comité secret afin d'envisager le renvoi de Joffre et la réorganisation du haut commandement français[4].
Il profite de sa position et espionne pour le compte de l'armée allemande mais ses agissements ne seront connus que dans les années 60-70 grâce à l'étude de sources allemandes, bien après la mort d'Accambray[2].
Selon Fabienne Bock, « les rapports qu'il adresse au chef des services allemands de renseignement en Suisse ne contiennent à vrai dire guère d'informations » ; il disait s'appuyer sur le pacifisme de ses collègues et sur l'anglophobie des populations, dans les départements où stationnaient les troupes britanniques[5].
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