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lithographe américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lynton Richards Kistler (Los Angeles, 1897 — Laguna Hills, 1993) est un imprimeur lithographe américain.
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UCLA Extension (en) |
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Il s'est fait connaître comme le meilleur lithographe des États-Unis, au sommet de sa carrière dans les années 1950[1].
Il possédait et exploitait la presse lithographique Kistler de Los Angeles et était un petit éditeur de livres.
Lynton Richards Kistler naît à Los Angeles, en Californie, le [2],[3]. Il est descendant du côté paternel de personnes originaires du nord de la Suisse et du sud de l'Allemagne, qui s'étaient installées dans la vallée de Kistler en Pennsylvanie, et son côté maternel était originaire d'Angleterre[4]. Son père, William A. Kistler, est propriétaire depuis 30 ans de Kistler Printing and Lithography, un atelier de lithographie et de typographie basé à Los Angeles[2],[1],[5].
Lynton Richards Kistler fréquente la Hollywood High School (en) et la Manual Arts High School (en)[1].
Quand la Première Guerre mondiale éclate, il sert dans l'armée américaine de 1917 à 1918[1],[3].
À la fin des années 1920, Kistler apprend la lithographie dans l'atelier de son père[5] et se tourne rapidement vers la nouvelle lithographie offset, un procédé d'impression utilisant de la graisse et de l'eau sur des pierres plates et, plus tard, sur des plaques de métal[1].
Au début de sa carrière, il se lie d'amitié et travaille avec le producteur Merle Armitage (en), l'artiste Jean Charlot et le photographe Edward Weston[1], desquels il éditera plusieurs ouvrages[6].
En 1936, son père vend l'imprimerie. Kistler commence à pratiquer la lithographie dans le garage et ouvre brièvement un commerce[5]. En 1941, Kistler déménage à New York pour travailler dans le domaine de la gravure chez Blanchard Press[5].
En 1945, Kistler retourne à Los Angeles et commence à imprimer pour un plus grand groupe d'artistes à l'atelier Kistler of Los Angeles[5]. À partir de 1948, il travaille avec la graveuse June Wayne, et l'inspire pour ouvrir l'atelier de lithographie Tamarind (aujourd'hui Tamarind Institute), qui deviendra très important pour la diffusion de la lithographie aux États-Unis[1],[7]. À la même époque, les graveurs Clinton Adams, Joe Funk et Jan Stussy (en) travaillent également dans l'atelier de gravure de Kistler[8],[9].
Il arrête lui-même la lithographie en 1952 après avoir fait une réaction allergique aux produits chimiques, mais achète une imprimerie commerciale au 1653 West Temple Street à Los Angeles, qu'il tient jusqu'en 1970[5]. De 1970 à 1976, il est propriétaire d'une plus grande imprimerie commerciale avant de prendre sa retraite[5].
Kistler a travaillé avec de nombreux autres artistes au fil des ans, dont Millard Sheets (en), Wayne Thiebaud, Lorser Feitelson, Helen Lundeberg, Beatrice Wood, Hans Burkhardt (en), Eugene Berman (en), Palmer Schoppe (d) et Joe Mugnaini[1]. En 1981, une rétrospective des artistes imprimés par Kistler est organisée à l'Heritage Gallery[1].
Kistler a aussi occupé un poste de professeur de gravure à l'Université de Californie à Los Angeles de nombreuses années[1].
Lynton Richards Kistler meurt à son domicile de Laguna Hills le , à l'âge de 96 ans[1].
Lynton Richards Kistler a eu un rôle majeur dans le développement de la lithographie aux États-Unis. Il fait évoluer l'atelier typographique de son père dès 1928 pour y intégrer de nouveaux procédés d'impression offset et est pionnier dans l'introduction de la chromolithographie dans son pays[10].
À une époque où les artistes américains ont tendance à rejeter la lithographie comme procédé artistique et l'impression collaborative en faveur des possibilités plus « directes » et « immédiates » de la peinture expressionniste abstraite, très en vogue jusqu'au mitan du XXe siècle[11],[12],[13], Kistler est l'un des premiers à redonner une approche artistique à cette technique dès le début des années 1930[10].
Il collabore avec de nombreux artistes, leur permettant de réaliser leurs propres estampes, notamment Jean Charlot, Hans Burkhardt (en), Eugene Berman (en), Howard Warshaw (d) et Rico Lebrun, qui rapprochent le surréalisme et les compositions organiques quasi abstraites au médium lithographique[10]. C'est dans son atelier que se rencontrent en 1948-1949 deux autres artistes qui auront un rôle primordial dans le développement de la lithographie aux États-Unis : June Wayne et Clinton Adams, qui créeront le Tamarind Lithography Workshop[10],[14].
Sélection d'ouvrages publiés par Kistler, selon Joanne L. Ratner[6]:
Les œuvres de Kistler font partie des collections de nombreux musées, notamment :
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