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Luigi Ferrarese, né à Brienza le et décédé à Naples le , a été un médecin, psychiatre et homme politique italien. Il est le précurseur de la phrénologie au XIXe siècle en Italie[1].
Luigi Ferrarese
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Luigi Ferrarese
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Origines et études
Luigi Ferrarese naît le à Brienza, dans la Province de Potenza, de Nicola et Antonia Contardi. Enfant, il étudie la littérature italienne, grecque et latine à l'école Piarista à Naples. En 1817, il obtient son diplôme en médecine[2].
Carrière professionnelle
Après son diplôme en médecine, Luigi Ferrarese commence à enseigner la psychiatrie à l' asile royale d'Aversa avec son mentor Biagio Miraglia[3]
Il intègre des institutions ainsi que des académies scientifiques de Naples, Turin, Bologna, Padoue et rejoint la société de phrénologie à Paris.
En 1848, il a été élu député de Potenza mais en raison de ses idées libérales, il a souvent maille avec la police de Bourbon. Le 8 août 1855, Luigi Ferrarese est mort à l'âge de 59 ans des suites de la fièvre typhoïde.
Posture politico-scientifique
Il est auteur d'une douzaine de publications scientifiques sur la phrénologie entre 1830 et 1838[4]. Son œuvre sur Memorie Risguardanti La Dottrina Frenologica (1836) est considérée comme l'œuvre fondamentale du XIXe siècle en phrénologie. Ses écrits publiés en 1838 sans la permission nécessaire de l'Etat et à l'encontre des autorités ecclésiastiques lui ont coûté des poursuites soldées par son incarcération[3],[5].
À travers ses articles, Ferrarese a plaidé l' inclusion de la phrénologie dans les polItiques et programmes comme un moyen scientifique contribuant à résolution des problèmes sociaux[4]. Une étude de 1835 sur le suicide, Della Monomania Suicida, a conclu que les réglementations gouvernementales punissant les familles suicidaires étaient « absurdes et injustes », car elles ne parvenaient pas à prévenir le suicide en punissant les innocents[4].
En 1838, en défendant ses croyances, Ferrarese a été l’une des premières personnes identifiées ayant été identifiées comme étant membre du Parti communiste. De la croyance selon laqelle Dieu s'est convertie dans l’univers et que les êtres humains sont donc ses « fragments », Ferrarese a déclaré que la théorie « profanait les mystères de la théologie»[6].
En mars 1844, Ferrarese reçut la visite la phrénologue écossais George Combe, qui avait lu et avait été impressionnée par ''La Dottrina Frenologica de Memorie Risguardanti''. Au moment de sa première lecture de l’ouvrage, Combe avait écrit[3],[7] : « Même l’Italie envoie son témoignage que la phrénologie a atteint ses côtes. À mon retour en Amérique en juin, je trouvai un ouvrage intitulé Mémoires sur la doctrine de la phrénologie et des autres sciences qui s’y rapportent écrit par Luigi Ferrarese, Professeur de médecine à Naples, lu devant l’Académie royale des sciences de cette ville. Il a été publié avec l’entière permission du censeur royal de la presse. Le censeur dans son rapport sur l’ouvrage certifie qu’il est très instructif et ne contient rien d’offensant pour la religion ou les droits des rois. »[8].
| Œuvres | ||
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| Année | en Italien | Traductions françaises |
| 1832 | Delle malattie della mente ovvero delle diverse specie di follie (Vol 1) | Des maladies mentales ou des différentes sortes de folies (Vol 1) |
| 1835 | Delle malattie della mente ovvero delle diverse specie di follie (Vol 2) | Des maladies mentales ou des différentes sortes de folies (Vol 2) |
| Della monomania suicida | De la monomanie suicidaire | |
| 1838 | Memorie risguardanti la dottrina frenologica | Mémoires sur la doctrine phrénologique |
| Opuscoli sopra svariati scientifici argomenti | Brochures sur divers sujets scientifiques | |
| Ricerche intorno all'origine dell'istinto | Recherche sur l’origine de l’instinct | |
| 1843 | Quistioni medico-legali intorno alle diverse specie di follie | Questions médico-légales sur les différentes formes de folie |
| 1845 | Nuove ricerche di sublime Psicologia medico-forense | Nouvelle recherche en psychologie médicale médico-légale sublime |
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