Louis-Nazaire Bégin, né le à Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévis et mort le à Québec, est un ecclésiastique québécois[1]. Il est archevêque de Québec de 1898 jusqu'à sa mort.
| Cardinal Santi Vitale, Valeria, Gervasio e Protasio | |
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| Archevêque de Québec Archidiocèse de Québec | |
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| Archevêque titulaire Cyrene (d) | |
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Felice Gialdini (d) | |
| Évêque diocésain Diocèse de Chicoutimi | |
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Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique ( - |
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Biographie
Jeunesse
Natif de Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévis (aujourd'hui Lévis), il est le sixième d'une famille de dix enfants, issue de l'union de Charles Bégin et de la cousine de l'évêque Ignace Bourget, Luce Paradis[2]. Il fréquente l’école modèle de Lévis en 1855 et le collège industriel de Saint-Michel en 1856. Il obtient un baccalauréat ès arts du Petit séminaire de Québec en 1862. Il passe seulement un an au Grand Séminaire avant d'être envoyé étudier au séminaire pontifical français de Rome par le recteur Elzéar-Alexandre Taschereau. Il fut ordonné prêtre le , à l'âge de vingt-cinq ans. Après avoir obtenu un doctorat en droit canonique en 1866, il étudie et séjourne en Autriche, en Palestine et en Égypte.
Professeur et homme de lettres
Après son retour à Québec en 1868, il enseigne à l'Université Laval, au séminaire de Québec et à l'École normale Laval[1]. Il exerce différentes fonctions administratives au sein de ces établissements de 1871 à 1884. Il entre à l'Académie d'Arcadie vers 1882.
Épiscopat
Léon XIII le nomme successivement évêque de Chicoutimi en 1888, archevêque coadjuteur de Québec en 1891 puis archevêque de Québec en 1898.
Son consécrateur principal fut Elzéar-Alexandre Taschereau. Louis-Nazaire Bégin consacra lui-même huit évêques, dont l'archevêque Paul Bruchési.
Il joua un rôle précurseur dans la montée du syndicalisme catholique au Québec en intervenant en 1900 dans un conflit opposant les travailleurs de la chaussure à leurs patrons, reconnaissant du même coup le syndicat catholique des ouvriers-cordonniers[1].
En 1905, à l'occasion d'une visite de l'actrice Sarah Bernhardt, il demanda aux habitants de Québec de ne pas aller à la représentation théâtrale qu'elle devait présenter; les sièges vides ont choqué l’actrice habituée aux foules massives[3].
Il lutte contre l'exode rural et fonde des journaux catholiques dont L'Action catholique. Il est nommé cardinal par Pie X le avec le titre de cardinal-prêtre de Saints Vital, Valérie, Gervais et Protais. Lors de la Première guerre mondiale, il encourage la participation du Canada à la guerre pour démontrer la loyauté de l'Église au pouvoir britannique, mais désapprouve l'idée de la conscription[1].
Il a joué un rôle important dans le clergé québécois pendant plusieurs décennies, érigeant soixante nouvelles paroisses dans la province et accueillant à Québec une trentaine de communautés religieuses[1]. Il a fortement encouragé la Société des missions étrangères de la province de Québec.
Il meurt le 18 juillet 1925 des suites d'une attaque de paralysie[2]. On lui réserve d'importantes et imposantes funérailles à la basilique Notre-Dame à Montréal le 25 juillet[2].
Hommages
L'avenue du Cardinal-Bégin a été nommée en son honneur en 1917 dans la ville de Québec[4].
Notes et références
Liens externes
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