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film de David Oelhoffen sorti en 2014 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Loin des hommes est un film français écrit et réalisé par David Oelhoffen, sorti en 2014, inspiré de L'Hôte, nouvelle de L'Exil et le Royaume d'Albert Camus. Le film est présenté en sélection officielle au festival international du film de Venise en 2014[1].
Réalisation | David Oelhoffen |
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Scénario | David Oelhoffen, d'après la nouvelle d'Albert Camus |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 1h 50 |
Sortie | 2014 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
En hiver 1954, au début de la guerre d'Algérie, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas saharien d'Algérie. Au cœur des montagnes algériennes, par un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, est chargé d'escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin jusqu'à la ville de Tirghit afin de le remettre à la police. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons en quête de vengeance, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté, seuls contre tous.
Notons que beaucoup d'événements ont été ajoutés dans le film (certains à partir d'autres écrits d'Albert Camus, telles Les Chroniques algériennes), que le personnage du prisonnier y est plus développé, que la relation entre les deux hommes et la fin diffèrent de celle de la nouvelle d'Albert Camus. Dans le film, et non dans L'Hôte, Daru est un commandant de réserve, qui a fait la campagne d'Italie avec un des chefs ALN qu'il retrouve. Il est fils de colons espagnols et va croiser des prostituées espagnoles dans un village minier de l'Atlas saharien.
Il y a aussi beaucoup plus de personnages que dans la nouvelle, qui n'en compte que trois : même les écoliers en sont absents du fait de la neige.
Il y a deux Atlas algériens : le tellien et le saharien ; c’est dans ce dernier que se déroule L’Hôte de Camus.
Musique originale de Nick Cave et Warren Ellis
Pour Matthew Sharpe, le fait que « le film d'Oelhoffen ait réussi à rester si fidèle à l'esthétique, à l'ambiance et à l'esprit de l'écriture de Camus est un témoignage remarquable des capacités du réalisateur devenu scénariste, ainsi que de son amour évident pour Camus. »[2].
La note moyenne de 25 titres de presse est de 3,5 sur 5[3].
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