Loading AI tools
page de liste de Wikipédia De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cet article dresse une liste par ordre de mandat des maires de Chatou.
Maires de Chatou | ||
Titulaire actuel Éric Dumoulin | ||
Création | ||
---|---|---|
Mandant | Suffrage universel | |
Durée du mandat | 6 ans | |
Premier titulaire | Jean-Pierre Nicolle | |
modifier |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2018 | Éric Dumoulin | Divers droite | Dirigeant de société | |
2008 | 2018 | Ghislain Fournier | LR | Conseiller général depuis 1994, vice-président du Conseil général des Yvelines |
1995 | 2008 | Christian Murez[2] | RPR - UMP | Médecin généraliste de Chatou Président de la CCBS (? → 2014[3]) |
1981 | 1995 | Jean Bonnet | RPR | Pharmacien de Chatou, conseiller général |
1979 | 1981 | Charles Finaltéri | Journaliste | |
1971 | 1979 | Jacques Catinat | RPR | Imprimeur, éditeur, conseiller régional |
1959 | 1971 | Jean-François Henry | CNI puis CNIP | Auditeur puis maître des requêtes au Conseil d'État[4] |
1954 | 1959 | Albert Laubeuf | Liste d'action municipale
soutenue par le Parti républicain, radical et radical-socialiste, le RGR, la SFIO |
Architecte |
1953 | 1954 | André Combe | Liste d'Union pour l'administration de Chatou soutenue par | Entrepreneur |
1947 | 1953 | Henry Vercken | RPF | Avocat - Conseil, Croix de Guerre 14-18 |
1944 | 1947 | Jacques Bouvier | Comité de Libération de Chatou | Ingénieur |
1935 | 1944 | Jules Ramas | Union républicaine | Ingénieur des Arts et Métiers (Aix 1885), administrateur de la Société française de Métallurgie, chevalier de la Légion d'Honneur |
1929 | 1935 | Léon Barbier | Liste d'Union des républicains de gauche et d'entente communale | Ancien propriétaire et gérant des Galeries « Au Gagne-Petit » rue de la Paroisse, Léon Barbier prend pour deuxième adjoint un membre de la liste concurrente de Jules Ramas d'Union Républicaine, Victor Bréchaille, ancien négociant. La liste Barbier a obtenu 15 élus, la liste Ramas, 8 élus. C'est une coalition du centre et de droite qui dirige la ville jusqu'en 1935. L'ère des partis de masse n'a pas encore commencé et l'on vit toujours sous le règne de l'entente communale. Selon le mot de Joseph-Barthélémy, « les républicains de gauche sont des hommes du centre que le malheur des temps oblige à siéger à droite ». |
1921 | 1929 | Vital Chatel | Liste d'Union des républicains de gauche et d'entente communale | Propriétaire, Chevalier de la Légion d'Honneur |
1919 | 1921 | Charles Montaudoin | Bloc national | Il ne subsiste dans cette municipalité presque entièrement renouvelée que trois anciens radicaux du personnel électoral d'avant-guerre, Charles Montaudoin, industriel de Chatou, élu maire, Vital Chatel, futur maire en 1921 et Gustave Chénier. Jules Ramas, futur maire en 1935, fait partie des nouveaux élus. |
1911 | 1919 | Eugène Rochefort | Liste d'entente communale et de concentration républicaine, union de l'ARD et du Parti républicain, radical et radical-socialiste | Médecin de Chatou, bienfaiteur de la commune, responsable de l'hôpital auxiliaire de la Faisanderie pendant la Première Guerre mondiale, Chevalier de la Légion d'Honneur |
1891 | 1911 | Maurice Berteaux | Parti républicain, radical et radical-socialiste | Agent de change, député (1893-1911), ministre de la Guerre (1904-1905 et 1911), vice-président de la Chambre des députés (1906-1911), bienfaiteur de la commune, chevalier puis officier de la Légion d'Honneur, le plus long mandat détenu à ce jour par un maire de Chatou. |
1888 | 1891 | Edmond de Panafieu | Liste Conciliatrice et Libérale (conservateurs) | Ancien conseiller d'État, ancien conseiller municipal sous la municipalité Pierre Dumas, chevalier puis officier de la Légion d'Honneur |
1887 | 1888 | Jules Coulon | Adjoint intérimaire
Républicain libéral |
|
1878 | 1887 | Ernest Bousson | Républicain libéral | Industriel, il proclame la « Première municipalité républicaine ». Noms républicains donnés aux voies de Chatou. |
1877 | 1878 | Charles Girard | Monarchiste impérialiste
partisan du maréchal de Mac Mahon, président de la République favorable à une restauration monarchique |
Directeur au ministère du Commerce |
1872 | 1877 | Pierre Dumas | Monarchiste Impérialiste
partisan du maréchal de Mac-Mahon |
Propriétaire, ancien négociant, il est nommé par le préfet en 1872 en remplacement de Charles Lambert démissionnaire. Pierre Dumas est réélu entre 1874 et 1877. Reprend le combat contre l'indépendance du Vésinet, obtient des avis favorables des commissaires-enquêteurs pour la conservation du lotissement dans Chatou. En guise de protestation contre le vote de l'érection du Vésinet en commune par l'Assemblée nationale - 361 hectares sont retirés à Chatou - le conseil municipal ne se réunira plus pendant plusieurs mois en 1875. |
1871 | 1872 | Charles Lambert | Républicain
partisan d'Adolphe Thiers, président de la République favorable à l'installation définitive de la République |
Agent de change, il démissionne en 1872 en raison de « l'attitude plus que malveillante » montrée par le préfet concernant l'affaire du Vésinet puis reprend sa démission mais le préfet nomme Pierre Dumas. |
1870 | 1871 | François Laubeuf | Président de la délégation municipale sous l'occupation prussienne | Alors que tous les notables de Chatou ont pris refuge dans leurs propriétés parisiennes où le siège s'organise, François Laubeuf, entrepreneur de travaux publics, est désigné par la municipalité sortante pour assurer les affaires de la commune. Pris en otage par les Prussiens qui ont découvert un dépôt d'armes dans l'église abandonnée par le curé Ussel, il doit la vie sauve à l'abbé Borreau, curé de Carrières-Saint-Denis et du docteur Lelièvre, qui s'interposent, ceux-ci ayant prodigués des soins aux blessés y compris à des soldats prussiens[5]. |
1866 | 1870 | Pierre Dumas | Majorité dynastique
Monarchiste impérialiste |
Propriétaire, ancien négociant, mène le premier combat contre l'indépendance du Vésinet. |
1861 | 1866 | Jean-Pascal Castets | Majorité dynastique
Monarchiste impérialiste |
Maître-serrurier de Chatou |
1858 | 1861 | Emile Lacroix | Majorité dynastique
Monarchiste impérialiste |
Propriétaire de l'ancien domaine de la seigneurie |
1857 | 1858 | Jean-Pierre Jacquin | Adjoint intérimaire
Majorité dynastique Monarchiste impérialiste |
|
1852 | 1857 | Joseph-Marie Cauvart | Majorité dynastique
Monarchiste impérialiste |
Propriétaire
Fabricant de peignes à Paris |
1848 | 1852 | Antoine-François Ruinart de Brimont | tous les partis ? | Ancien consul, nommé par le dernier préfet de Seine-et-Oise de Louis-Philippe, Aubernon, confirmé par le nouveau préfet républicain en 1848 puis maintenu par son successeur bonapartiste après le coup d'État de 1851. |
1844 | 1848 | François Delivré | Majorité dynastique
Royaliste orléaniste |
Notaire de Chatou |
1832 | 1844 | Camille Perrier | Majorité dynastique
Royaliste orléaniste |
Préfet et auditeur au Conseil d'État sous le Premier Empire, député de la Sarthe à partir de 1828 siégeant dans l'opposition constitutionnelle à Charles X puis membre de la majorité dynastique soutenant Louis-Philippe en 1830, député de la Corrèze en 1835, pair de France de 1837 à sa mort en 1844, rapporteur du budget, spécialiste des questions financières, chevalier de la Légion d'Honneur |
1829 | 1832 | Antoine Lacroix | Majorité dynastique
Royaliste légitimiste puis orléaniste |
Banquier, propriétaire de l'ancien domaine de la seigneurie |
1829 | 1829 | Adj intérimaire Mauriot | Majorité dynastique
Royaliste légitimiste |
|
1826 | 1829 | François Levrat | Majorité dynastique
Royaliste légitimiste |
Industriel |
1823 | 1826 | M. Mitouflet de Beauvois | Majorité dynastique
Royaliste légitimiste |
Propriétaire |
1814 | 1823 | Charles-Alexis Travault | Monarchiste impérialiste
puis Royaliste Légitimiste |
Propriétaire de l'ancien domaine de la seigneurie |
1800 | 1814 | Pierre Vanier | Partisan de Bonaparte
Premier Consul puis Majorité dynastique Monarchiste impérialiste |
Notaire de Chatou |
1795 | 1800 | Henri-Médard Talibon | ||
1794 | 1795 | Paul Rateau | ||
1792 | 1794 | Alexandre Cuel | ||
1790 | 1792 | Jean-Pierre Nicolle |
Il est remarquable de constater qu'à quelques rares exceptions, tous les maires de la Restauration, de la monarchie de Juillet, du Second Empire et de la IIIe République ont inscrit Chatou dans leurs legs testamentaires lorsqu'ils ne faisaient pas des dons de leur vivant. La position de fortune qu'ils occupaient facilitait bien entendu de telles libéralités mais celles-ci traduisaient aussi une pensée aimable et généreuse alors que le mandat qu'ils occupaient parfois malgré eux n'était pas rémunéré[6].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.