En 1282, à la suite des Vêpres siciliennes, le roi Charles d'Anjou fut chassé de l'île de Sicile par les troupes de Pierre III d'Aragon. Cet événement représente une double rupture pour les siciliens: contre les Angevins, dont la pression fiscale était trop forte, et contre l'héritage de Frédéric II, un pouvoir central dont ils contestaient l'autorité. L'île constituait alors le royaume de Sicile en dessous du détroit de Messine alors que la partie péninsulaire toujours angevine était désignée sous le nom de royaume de Sicile au-dessus du détroit de Messine plus communément appelé royaume de Naples. Puis en 1302, à la suite de la signature de la paix de Caltabellotta, ce nouveau royaume prit le titre de royaume de Trinacrie(it)[4].
La commanderie Saint-Marc de Messine semblait être la plus importante, mais le fief principal de l'ordre se trouvait à Murro (proche du hameau de «san Giorgio» à Assoro)[5]. Cette commanderie fut détruite par l'armée angevine et les templiers constituèrent une nouvelle commanderie à Lentini en 1303[6].
* château ⇒ CH, baillie (Commanderie principale) ⇒ B, Commanderie ⇒ C, Hospice ⇒ H, Maison du Temple aux ordres d'un précepteur ⇒ M, = Église (rang inconnu)[N 1]
Ancien fief de Mauger de Hauteville(en), comte de Troina[N 8] dont les droits furent confirmés en 1210 par Frédéric II mais qu'il annula quelques années plus tard
(it) Bianca Capone, Loredana Imperio et Enzo Valentini, Guida all'Italia dei Templari: gli insediamenti templari in Italia, Edizioni Mediterranee, , 327p. (ISBN978-8-8272-1201-1, lire en ligne), p.267-274
(it) Cristian Guzzo, Templari in Sicilia: la storia e le sue fonti tra Federico II e Roberto d'Angiò, vol.2, Name, coll.«Insigna e arma», , 122p. (ISBN978-8-8872-9858-1, présentation en ligne)
(it) Hubert Houben, «Templari e Teutonici nel Mezzogiorno normanno-svevo», dans Il Mezzogiorno normanno-svevo e le crociate: atti delle quattordicesime giornate normanno-sveve, Bari, 17-20 ottobre 2000, vol.14, Edizioni Dedalo, coll.«Atti del Centro di studi normanno-svevi dell'Università degli studi di Bari», , 417p. (ISBN978-8-8220-4160-9, lire en ligne), p.251-288
(de) Walter Koch, «Diplomata regum et imperatorum Germaniae XIV/1: Die Urkunden Friedrichs II. 1198-1212», dans Monumenta Germaniae Historica, Hanovre, , XVI + 522 (lire en ligne) (contient les chartes en latin relatives à cette période)
(it) Salvatore Spoto, Sicilia templare: l'epopea dei Templari nelle vicende che portarono allo scontro tra Angioini e Aragonesi per il controllo dell'isola, culminato con i Vespri, Newton & Compton, , 318p. (ISBN978-8-8541-0447-1, présentation en ligne)
(it) Kristjan Toomaspoeg, «L’insediamento dei grandi ordini militari cavallereschi in Sicilia, 1145-1220», dans La presenza dei cavalieri di San Giovanni in Sicilia, Sovrano Militare Ordine di Malta, , 110p. (lire en ligne), p.41-51
Kristjan Toomaspoeg, «Le ravitaillement de la Terre sainte: L'exemple des possessions des ordres militaires dans le royaume de Sicile au XIIIesiècle», dans Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol.33, (lire en ligne), chap.33
(it) Kristjan Toomaspoeg et Giulia Rossi Vairo, Templari e Ospitalieri nella Sicilia medievale, Centro studi melitensi, , 288p. (présentation en ligne)
(en) Kristjan Toomaspoeg, «The Templars and Their Trial in Sicily», dans The Debate on the Trial of the Templars, 1307-1314, Ashgate Publishing, , 399p. (lire en ligne), p.273-283
Kristjan Toomaspoeg, «Les ordres militaires dans les villes du Mezzogiorno», dans éd. Damien Carraz, Les ordres militaires dans la ville médiévale(1100-1350), Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, , 314p. (ISBN978-2-8451-6558-8, présentation en ligne)
(it) Giorgio Tosto, I Templari in Sicilia (Tesi), Università degli Studi di Catania, (présentation en ligne)
(it) Francesco Marchionna, «I cavalieri del tempio», dans Free Brindisi: magazine settimanale free - numero 24 - 20 apr., (lire en ligne), p.8-20
(la) Pierre Dupuy, Histoire de l'ordre militaire des Templiers, ou chevaliers du temple de Jérusalem, Pierre Foppens, , 558p. (lire en ligne)
(it) Edizioni Penne e Papiri - Nadia Bagnarini - Cristian GuzzoGiuseppe Maddalena Capiferro - Enzo Valentini: Milites Templi Hierosolimitani in Regno Siciliae. Vecchi documenti, nuove acquisizioni, 2008, Téléchargeable sur academia.edu
La possession d'une église ne renseigne pas sur le rôle d'un établissement ou sur sa présence à proximité immédiate car les Templiers comme les autres ordres religieux pouvaient posséder une église, en percevoir les revenus, mettre à disposition un prêtre tout en ayant leur lieu de résidence à des kilomètres de là.
Charte de rétrocession aux templiers par Frédéric II à la suite de la confiscation de leurs biens, cf. (la) Rocco Pirro, Sicilia sacra disquisitionibus et notitiis illustrata,..., (lire en ligne), p.936-937. Cette charte mentionne également la plupart des autres biens.
Absence de chartes mentionnant l'établissement comme tel. Pas de trace d'acte de donation, d'acte de vente ou de document attestant d'un précepteur templier. Il peut s'agir de légendes locales ou d'assertions non confirmées
(it) F. Bonicalzi, M. Guidetti, M. Marcocchiet al., Il Rinascimento e le riforme: con atlante storico fuori testo, vol.3, Jaca Book, coll.«Storia d'Italia e d'Europa», , 413p. (lire en ligne), p.166