Le territoire des Helviens semble avoir été évangélisé vers la fin du IIesiècle par saint Andéol et organisé à partir du IVesiècle[1]. Le siège épiscopal a initialement été fondé à Alba, capitale des Helviens. Lorsque la ville d'Alba dévastée, au VIesiècle, le siège est transféré à Viviers.
Le premier évêque attesté est Janvier (Ianuarius/Januarius)[1],[2]. Un document, dite Vieille charte, rédigé en 950 par l'évêque Thomas, donne une série de 18 noms, subdivisée en «en deux parties, correspondant aux deux sièges successifs d'Aps et de Viviers»[3].
Le siège de Viviers est supprimé le [1]. Le territoire du diocèse (ou évêché) est alors placé sous l'autorité de l'évêque de Mende[1]. Le siège est cependant rétabli le avec un diocèse correspondant au département de l'Ardèche, très semblable à l'ancien Vivarais[1].
La liste repose sur le Gallia Christiana (GC, 1865) et elle est amendée par les listes proposées par les auteurs Roche (Armorial généalogique et bibliographique des évêques de Viviers, 2 tomes, 1894) et Régné (Histoire du Vivarais, HV, 1921), ainsi que celle publiée sur le site du diocèse[1].
Lorsque l'un des évêques est absent d'une des listes, il en est fait mention: abs.
vers 452 — vers 463: Saint Eulalius.
474/475 — 487: Promotus
abs. GC, en place du précédent chez Duchesne, 1907[2].
1171 — 1173/75: Robert (Robertus), dit de La Tour du Pin, d'Alba, d'Albert, mais encore d'Alba de la Tour du-Pin, voire Alberti[8]
Selon certains auteurs, il pourrait être le même Robert, occupant le siège archiépiscopal de Vienne à partir de 1173, mais sans sources pour venir appuyer la correspondance[8].
1175/74 — 1205/06: Nicolas (Nicolaus).
Le chanoine Rouchier considérait qu'il était issu de la famille de Valentinois[8]. Il démissionne en , selon Roche[8].
1206 — 1216 ou 1217[8] (1220?): Burnon/Bournon (Burno, Brunon, Wurnon, Bernon), dit de Lans ou de Lemps.
transféré sur le siège archiépiscopal de Vienne[9].
1216 ou 1217 (1220?) — 1221 ou 1222[8]: Guillaume II (Guillelmus).
Yves Esquieu, «La cathédrale Saint-Vincent de Viviers», dans Congrès archéologique de France. 150esession. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Paris, Société française d'archéologie, , pp.317-331.
Bruno Galland, Deux archevêchés entre la France et l'Empire: les archevêques de Lyon et les archevêques de Vienne, du milieu du douzième siècle au milieu du quatorzième siècle, Rome, École française de Rome, coll.«Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome» (no282), , 831p. (ISBN2-7283-0299-5, lire en ligne), p.132-134.
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est, t.1, Paris, Albert Fontemoing. Anc. Thorin et fils, , 2eéd. (lire en ligne), p.235-239..
Louis de Mas Latrie, Trésor de chronologie, d'histoire et de géographie pour l'étude et l'emploi des documents du Moyen Âge, Paris, V. Palmé, (lire en ligne), p.1514-1515.
Jean Régné, Histoire du Vivarais (2): Le développement politique et administratif du pays, de 1039 à 1500, Marseille, (lire en ligne), (t.1 sur Google Livres; lire en ligne sur Gallica, pp.427-432).
Auguste Roche, Armorial généalogique et bibliographique des évêques de Viviers, vol.2, Lyon, chez l'auteur / Brun, ..