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Le Repas chez Simon (Philippe de Champaigne)
tableau de Philippe de Champaigne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le Repas chez Simon est une huile sur toile (292 cm × 399 cm) peinte par Philippe de Champaigne vers 1656 et conservée au musée d'Arts de Nantes. Ce tableau est représentatif du classicisme tel qu’il se définit au XVIIe siècle.
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Artiste | |
---|---|
Date |
ca 1656 |
Commanditaire | |
Type | |
Technique | |
Dimensions (H × L) |
399 × 292 cm |
Propriétaire | |
No d’inventaire | |
Localisation |
Philippe de Champaigne cherche un équilibre construit sur une symétrie et sur une grande frontalité[1]. L’artiste ne cherche pas à capter l’émotion ou à séduire le spectateur. Au contraire, il préfère toucher sa raison. Son argumentation procède de la démonstration et l’image n’est pas une fin en soi. Si celle-ci joue le jeu de la transparence, alors elle doit permettre au spectateur de rebondir et de méditer sur l’image pour accéder à une autre dimension qui elle ne relève pas de l’ordre du visible.
Philippe de Champaigne diffère en cela de Nicolas Poussin dont la peinture aurait l’ambition de rendre visible l’idéalisme qui deviendrait alors une fin en soi. Cette tentation rappelle à certains égards certains courants humanistes qui s’étaient appuyés sur la perspective linéaire pour produire une métaphysique dont l’expression la plus achevée aboutissait au « studiolo » de la Renaissance. Philippe de Champaigne en ce sens s’inscrit en réalité dans une théologie négative, c'est-à-dire que le divin, quel qu’il soit, ne peut avoir de visibilité. Le classicisme de Philippe de Champaigne dans sa représentation est plus séculier. Il pose clairement la question du pardon dont bénéficie Marie-Madeleine dans l’iconographie du tableau que la guerre de Trente ans éclaire particulièrement et donc de l’intercession. Ajouté à cela la question brûlante du jansénisme parisien et le miracle de sa fille qui obtient une guérison, le pharisien pourrait paradoxalement bien être le Saint Siège catholique romain plus attaché au dogme qu’il ne l’est à l’homme.
À l’inverse, Nicolas Poussin matérialise son idéalisme et plus précisément l’idée qu’il se fait de l’Antiquité tel qu’il la vit en tant qu’homme du XVIIe siècle et dans laquelle il croit toujours même si cette dernière traduit parfois une certaine nostalgie. La tour d’ivoire de Nicolas Poussin est en fait un conservatoire, presque un musée et n’est pas si éloignée du « studiolo » d’un prince fortuné.