La loge «Le Liban»[1] est créée le 29 juillet 1868[2]. Le temple est alors situé dans le quartier disparu du Gargoul où les francs-maçons se réunissent tous les jeudis[3].[réf.incomplète]
Sur ses 18 membres fondateurs, 12 sont issus de l'atelier «Palestine no415»[4], érigée à Beyrouth le 6 mai 1861 sous l'autorité de la Grande Loge d'Écosse[5].
Objectifs
La loge a pour objectif de renforcer le milileu associatif visant à émanciper les consciences par la connaissance et la science. C'est aussi un espace permettant les échanges, à un moment où les espaces de liberté se restreignent sous le pouvoir naissant du Sultan ottoman Abdulamid[6].
Les premiers pas de la loge
En juin 1869, les membres de la loge envisagent de créer une école portant le nom de «Société philanthropique»[7]. Cette désignation n’est pas un hasard, comme l’explique Pierre-Yves Beaurepaire car elle est «indissociable des combats pour la laïcité, notamment dans le champ éducatif»[8],[9]. Néanmoins, le projet n'aboutit pas par manque de moyens financiers[10],[11].
La loge «Le Liban» appuie en 1921 la demande de création de la loge «Syrie» située à Damas Le premier vénérable maitre et membre fondateur de ce nouvel atelier est Neeman Abou Chaar, initié dans la loge Liban en 1873.
Thierry Millet (chapitre "Un phénomène pragmatique'), «La Franc-maçonnerie en Syrie sous l’administration française (1920-1946). Attraits et rejets du modèle français», Cahiers de la Méditerranée, no72, , p.377–402 (ISSN0395-9317, lire en ligne, consulté le )
Anne-Laure Dupont, «Usages et acculturation de la Franc-maçonnerie dans les milieux intellectuels arabes à la fin du XIXe siècle à travers l’exemple de Jurji Zaydan (1861-1914)», Cahiers de la Méditerranée, no72, (ISSN0395-9317, lire en ligne, consulté le )
F. G. De Nichievich & Richard De Boehme, Annuaire maçonnique universel pour 1889-90, Alexandrie, Egypte, Typo-lithoraphie J.C. LAGOUDAKIS, , 890p. (lire en ligne), p.455
Saïd Chaaya, Au cœur de la Nahda, francs-maçons et loges maçonniques du Liban au XIXe siècle, Pierre-Yves Beaurepaire, Kenneth Loiselle, Jean-Marie Mercier et Thierry Zarcone (éds), Diffusions et circulations des pratiques maçonniques – XVIIIe – XXe siècle, Paris, Garnier, 2013, p. 301-316.
Anne-Laure Dupont (paragraphe 8), «Usages et acculturation de la Franc-maçonnerie dans les milieux intellectuels arabes à la fin du XIXe siècle à travers l’exemple de Jurji Zaydan (1861-1914)», Cahiers de la Méditerranée, no72, , p.331–352 (ISSN0395-9317, DOI10.4000/cdlm.1175, lire en ligne, consulté le )
Saïd Chaaya “Dialogues interreligieux, débats intellectuels et franc- maçonnerie dans la province ottomane de Syrie du milieu du XIXesiècle aux années 1920” (thèse de doctorat en histoire, École Pratique des Hautes Études, Paris, 2015), 260-261.
Thierry Zarcone (page 8), «École maçonnique
, école laïque: une note sur la politique éducative de la franc-maçonnerie latine en Méditerranée musulmane, XIXe - début du XXe siècle», REHMLAC+, Revista de Estudios Históricos de la Masonería Latinoamericana y Caribeña plus, , p.27 (ISSN2215-6097, DOI10.15517/rehmlac.v9i1.28633, lire en ligne[PDF], consulté le ).
Thierry Zarcone, «‘Ecole maçonnique’, ‘école laïque’: une note sur la politique éducative de la franc-maçonnerie latine en Méditerranée musulmane, XIXe - début du XXe siècle», REHMLAC+, Revista de Estudios Históricos de la Masonería Latinoamericana y Caribeña plus, (ISSN2215-6097, DOI10.15517/rehmlac.v9i1.28633, lire en ligne, consulté le )