Langue française au Canada
aspects historiques et sociologiques de la langue française au Canada / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Le français est la langue maternelle d'environ 7,2 millions de personnes au Canada (20 % de la population canadienne, deuxième derrière l'anglais à 56 %) selon le recensement de 2016[1]. La plupart des locuteurs natifs du français au Canada vivent au Québec, la seule province où le français est la langue majoritaire et la langue officielle. 95 % des Québécois parlent le français comme première ou seconde langue[2].
Environ un million de francophones vivent dans d'autres provinces du Canada. Ceux-ci forment notamment une importante minorité au Nouveau-Brunswick, une province qui est officiellement bilingue. Environ le tiers de la population du Nouveau-Brunswick est francophone. Il existe également des communautés francophones au Manitoba et en Ontario, où les francophones représentent environ 4 % de la population[3]. Des communautés francophones plus petites existent aussi en Alberta, en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan (environ 1 à 2 % de la population de ces provinces). Plusieurs de ces communautés sont soutenues par des institutions de langue française. En 2016, 29,8 % des Canadiens ont déclaré pouvoir soutenir une conversation en français.
Selon la Loi sur les langues officielles, l'anglais et le français sont reconnus comme langues officielles au Canada et se voient accorder un statut égal par le gouvernement canadien[4].
Les gouvernements provinciaux de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et du Manitoba sont tenus de donner des services en français lorsque la prestation est justifiée par le nombre de francophones. Le français est également une langue officielle des territoires canadiens : les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Yukon. Quel que soit le statut du locuteur selon sa province, la Charte canadienne des droits et libertés oblige toutes les provinces et tous les territoires à offrir une éducation primaire et secondaire à leurs citoyens.