Il s'agit d'un oratorio allégorique basé sur un thème théologique et non sur un passage de l'Ancien, du Nouveau Testament ou hagiographique. Le livret confronte cinq personnages allégoriques: Foi, Amour Divin, Théologie, Incrédulité (ou défaut de foi) et Le Temps, dans une discussion sur la nature de la sainte Trinité.
Au livret anonyme, sans intérêt musical, Alessandro Scarlatti a su insuffler l'esprit pour composer une musique de haute qualité dans un style essentiellement opératique. Malgré la conception instrumentale limitée aux cordes et au continuo, l'œuvre offre une grande variété, comprenant divers duos, un quintette final et diverses arias écrites pour des instruments solistes concertants: deux violons, «Constant prêter fede» et «Vedrai la tortorella»; un violon, «Quell'Amore ch'éternel si scorge» et «Pensier così funesto» ; violon et viole, «L'augelletto che sen habite»; deux violoncelles, «Povera navicella».
Oratorio per La Santissima Trinità (Naples 1715).
Fede
soprano
Amor divino
soprano
Teologia
alto
Infedeltà
ténor
Tempo
basse
Première partie
Sinfonia: Vivace - Adagio - Allegro
Duetto" (Fede/Teologia) - "No, possibil non è/Si, lo spero da te"
Recitativo" (Teologia) - "Io che tutti i secreti del supremo Monarca"
Aria (Teologia) - "Una pianta tre rami distende"
Recitativo (Fede) - "O quanto stolta sei se ancor pretendi"
Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Sophie Roughol d'un «8» dans le magazine Classica-Répertoire no64, juillet 2004, p.100 et par Philippe Venturini de «3 étoiles» dans Le Monde de la musique no292 novembre 2004, p.101–102.