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œuvre pour piano de Paul Dukas De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Plainte, au loin, du faune... est une œuvre de Paul Dukas écrite pour piano, composée dans le cadre de l'ouvrage collectif Tombeau de Claude Debussy commandé en 1920 par Henry Prunières pour la Revue musicale, comme supplément musical, afin de célébrer la mémoire de Claude Debussy, mort deux ans auparavant[1].
La Plainte, au loin, du faune... | |
Première page de La Plainte, au loin, du faune dans la mise en page du Tombeau de Claude Debussy de la Revue musicale (1920) | |
Genre | Pièce pour piano |
---|---|
Nb. de mouvements | 1 |
Musique | Paul Dukas |
Durée approximative | 4 minutes 30 |
Dates de composition | 1920 |
Création | Concert de la SMI,Salle des agriculteurs,Paris France |
Interprètes | Ernst Levy |
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Dans l'esprit de constituer un « hommage international à la mémoire de Debussy [qui] sera un véritable « monument » comme ceux que les poètes de la Renaissance élevaient aux artistes qu’ils avaient aimés »[2], plusieurs compositeurs sont réunis par Henry Prunières à la faveur d'un numéro spécial de la Revue musicale[3].
Outre Dukas, participent à cette livraison Albert Roussel, Gian Francesco Malipiero, Eugène Goossens, Béla Bartók, Florent Schmitt, Igor Stravinsky, Maurice Ravel, Manuel de Falla et Erik Satie[3].
La plainte, au loin, du faune est la contribution de Paul Dukas à ce tombeau[4].
La partition est composée en 1920 et publiée dans la revue la même année[5], puis en 1921 en édition séparée par Durand[6].
La création se déroule à la salle des Agriculteurs[7] le en compagnie des autres œuvres constituant le Tombeau de Claude Debussy[note 1], dans le cadre d'un concert de la Société musicale indépendante, avec Ernst Levy au piano[8].
Guy Sacre qualifie la pièce de « joyau » : « ces raffinements d'harmonie et de contrepoint sont bien de la main de Dukas. Une vivante émotion palpite en ces pages, dans le glas lancinant de ces notes répétées, dans ces chromatismes douloureux, dans ces cortèges de sixtes pleureuses, et jusque dans ces troublantes superpositions bitonales[9]. »
Pour Maurice Brillant, le morceau « évoque [...] très adroitement et très pittoresquement, dès les premières mesures, le thème caractéristique du Faune ; et c'est une page excellente » emplie de « tout plein de poésie et des souvenirs du fameux prélude[10]. »
Quant à Émile Vuillermoz, il considère que « tous les musiciens qui ont aimé Debussy ne pourront se défendre d'une vive émotion en présence du geste affectueux de Paul Dukas traduisant son admiration fraternelle avec une si discrète et si persuasive éloquence[11]. »
La durée d'exécution moyenne de l’œuvre est de quatre minutes trente environ[12].
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