Une jument verte fait la fortune de son propriétaire, le maquignon Haudouin. Peu après la mort de ce dernier, la guerre de 1870 éclate. Un jour son voisin Zèphe Maloret dénonce Honoré, le fils Haudouin, franc-tireur, aux Prussiens. À la suite de cette dénonciation, leur sous-officier entre chez les Haudouin et viole la mère alors qu'Honoré est caché sous le lit.
Le ressentiment déjà existant entre les familles Haudouin et Maloret devient alors de la haine. Une lettre rappelant les faits est perdue, ce qui n'arrange rien.
Titre: La Jument verte
Réalisation: Claude Autant-Lara
Assistants réalisateurs: Ghislaine Autant-Lara, Charles Pozzo di Borgo
Lors de sa sortie, ce film fait un tel scandale que l'évêque de Tulle obtient son interdiction en Corrèze.
Le film a été interdit aux moins de 21 ans à Tours; les projections se faisaient lumières de salle allumées.
Le Comité Catholique du Cinéma a classé ce film à la «cote morale 5», soit la plus élevée, celle d'un film déclaré à proscrire.
Et pourtant, la censure a usé des ciseaux avant sa sortie. Les cinéphiles auraient aimé qu'une sortie du film se fasse plus tard en version intégrale et originale – mais où sont maintenant les extraits coupés? – On pouvait voir un extrait retiré dans la bande-annonce en 1959.
Le film est ressorti en 1966, devant des salles combles...[réf.nécessaire]