La Chapelle-en-Vercors
commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Chapelle-en-Vercors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Chapelle-en-Vercors | |||||
La Chapelle-en-Vercors, dans le Vercors Dromois. Les hauts plateaux sont visibles derrière le village. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Royans-Vercors | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Tarin 2020-2026 |
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Code postal | 26420 | ||||
Code commune | 26074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | chapelins | ||||
Population municipale |
748 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 58′ 07″ nord, 5° 25′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 850 m Max. 1 524 m |
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Superficie | 45,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La commune de La Chapelle-en-Vercors est située dans une zone de moyenne montagne (le massif du Vercors). D'aspect essentiellement rural, elle est traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
La commune se situe dans un secteur au relief montagneux. Les sites sont, notamment[1] :
Albournouse est un mont attesté en 1891. Il était dénommé Puteus d'Arbonosa en 1318 (archives de la Drôme, fonds du Vercors) et le puits d'Arbounouse au XIXe siècle (carte d'état-major)[2].
En 2014, plusieurs sites sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 193 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 325,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −2,6 | −2,7 | −0,3 | 2,7 | 6,4 | 9,6 | 11,5 | 11,4 | 8,1 | 5,6 | 1,2 | −1,7 | 4,1 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 1,9 | 5 | 8,2 | 12 | 15,8 | 18,2 | 17,9 | 13,7 | 10,6 | 5,4 | 2,3 | 9,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,7 | 6,5 | 10,3 | 13,7 | 17,7 | 22 | 24,8 | 24,4 | 19,4 | 15,6 | 9,5 | 6,2 | 14,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,9 05.01.1995 |
−20,7 05.02.12 |
−16,9 01.03.05 |
−6,1 05.04.1996 |
−3,5 15.05.1995 |
−0,1 04.06.01 |
3,1 17.07.00 |
0,9 31.08.1995 |
−0,8 30.09.1995 |
−7,3 30.10.12 |
−12,8 27.11.05 |
−17,2 30.12.05 |
−20,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 10.01.15 |
19,6 20.02.1998 |
21,6 24.03.01 |
25,2 28.04.12 |
31,6 22.05.22 |
33,5 22.06.03 |
35,5 18.07.23 |
37,4 13.08.03 |
30,6 04.09.16 |
28,8 09.10.23 |
21,9 08.11.15 |
20 31.12.21 |
37,4 2003 |
Précipitations (mm) | 107,6 | 94,6 | 102,7 | 116,5 | 132 | 90,9 | 89,6 | 93,4 | 119,8 | 119,7 | 147,3 | 111,6 | 1 325,7 |
La commune est desservie par les routes départementales RD 103, 103A, 178, 199, 256 et 518[1].
Au , La Chapelle-en-Vercors est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,1 %), prairies (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
En 1885, des travaux sur la route au pied de la falaise en amont des Baraques, à Bobache, ont mis au jour des silex taillés. Deux abris sous roche furent fouillés en 1904 :
Le territoire relève de la tribu gauloise des Voconces[16],[17].
Présence romaine, cependant « Le Vercors ne fut pas de ces pays que les Romains tinrent à habiter »[17].
La seigneurie[14] :
1644 (démographie) : 144 familles[14].
Avant 1790, la Chapelle-en-Vercors était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame. Les dîmes appartenaient au curé. La cure était de la collation de l'évêque diocésain[14].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
En 1790, la Chapelle-en-Vercors devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant la Chapelle-en-Vercors, Saint-Agnan, Saint-Julien-en-Vercors et Saint-Martin-en-Vercors.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) a simplement ajouté à ce canton la commune de Vassieux[14].
À partir du , les soldats allemands lancent de violentes offensives contre les maquisards et les habitants du Vercors. À la Chapelle-en-Vercors, les soldats recherchent armes et résistants. Ils exigent la collaboration du maire Élie Revol et du curé Pitavy. Ces derniers refusent[réf. nécessaire].
Le , les soldats allemands incendient une centaine de maisons. La population est alors divisée en deux groupes : l'un rassemble les jeunes hommes, l'autre les hommes plus âgés, les femmes et les enfants. Ces derniers sont alors enfermés dans l'école. Le soir même, les Allemands fusillent seize jeunes hommes dans la cour de la ferme Albert. La ferme sera incendiée. Pour évoquer cet événement, une stèle en verre a été installée dans la cour de l'ancienne ferme et un espace muséographique (invitation au souvenir et au recueillement) a été créé afin de retracer les événements[19].
Les victimes[20] :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | ? | ||
1874 | 1878 | ? | ||
1878 | 1884 | ? | ||
1884 | 1888 | ? | ||
1888 | 1892 | ? | ||
1892 | 1896 | ? | ||
1896 | 1900 | ? | ||
1900 | 1904 | ? | ||
1904 | 1908 | ? | ||
1908 | 1912 | ? | ||
1912 | 1919 | Ulysse Fernand | ||
1919 | 1925 | ? | ||
1925 | 1929 | ? | ||
1929 | 1935 | ? | ||
1935 | 1940 | ? | ||
1940 (élection ?) |
1959 | Élie Revol | ||
1945 | 1947 | Élie Revol | maire sortant | |
1947 | 1953 | Élie Revol | maire sortant | |
1953 | 1959 | Élie Revol | maire sortant | |
1959 | 1965 | Louis Bonthoux | DVD | |
1965 | 1971 | Louis Bonthoux | maire sortant | |
1971 | 1977 | Louis Bonthoux | maire sortant | |
1977 | 1983 | Louis Bonthoux | maire sortant conseiller général (1981-1988) | |
1983 | 1989 | Louis Bonthoux | ||
1989 | 1995 | Bernard Tiévant | ||
1995 | 2001 | Régis Malsand | DVG | président de la Communauté de communes du Vercors |
2001 | 2008 | ? | ||
2008 | 2012 | ? | ||
2012 (févr.) (élection ?) |
2013 (29 déc.) (décès)) | Serge Saint-André | ||
2013 (élection ?) |
2014 | ? | ||
2014 | 2020 | Jacky Casasnovas | DVD | retraité |
2020 | En cours (au 2 février 2021) |
Jean-Michel Tarin[23][source insuffisante],[24] |
Depuis le 14 novembre 2016, La Chapelle en Vercors appartient à l'intercommunalité de Royans-Vercors dont le siège est à Saint-Jean-en-Royans et qui regroupe les communes de Saint-Jean-en-Royans, la Chapelle-en-Vercors, Bouvante, Échevis, la Motte-Fanjas, Le Chaffal, Léoncel, Oriol-en-Royans, Rochechinard, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Martin-le-Colonel, Sainte-Eulalie-en-Royans, Saint-Thomas-en-Royans, Saint-Nazaire-en-Royans et Saint-Martin-en-Vercors.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 748 habitants[Note 1], en évolution de +9,2 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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713 | 748 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'une médiathèque-CDI qui fait partie, depuis 2016, du réseau des médiathèques du Royans-Vercors[29].
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école primaire publique Philippe Saint-André, du nom d'un instituteur exécuté dans la cour des fusillés et grand père de Philippe Saint-André, est le seul établissement scolaire du premier degré de la Chapelle-en-Vercors. Il se trouve dans l'avenue des Arbussiers. Le bâtiment actuel est inauguré le 22 novembre 2016. Il comporte une cantine, dont les repas sont préparés par le collège sport nature. En 2019, l'effectif de l'école se situe entre 70 et 80 élèves, divisés en 3 classes. Durant l'hiver, du ski et des raquettes sont proposés aux enfants[30].
Le collège sport nature de La Chapelle-en-Vercors se trouve dans l'avenue des Coquelicots. Il fut mis en place en 1982 et fonctionne grâce à la participation du Conseil Départemental de la Drôme et de l'Éducation nationale. Ce collège propose plusieurs sports en plus de ceux proposés par l'Éducation Physique et Sportive (EPS). Les sports d'Activité Physique de Pleine Nature (APPN) disponibles sont l'escalade, la course d'orientation, le VTT et l'équitation. Du ski alpin et du ski de fond sont pratiqués en hiver. En plus de l'APPN, des sections sportives de biathlon et d’équitation sont proposées aux élèves[31].
Pierre Vignon est prêtre à La Chapelle-en-Vercors[36].
En 1992 : bois, pâturages (bovins)[16].
La Bâtie : Foire Vieille, vestiges de l'agglomération fortifiée médiévale de La Bâtie de Vercors (ou de l'Orme)[réf. nécessaire].
La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors)[16].
La commune fait partie de l'association Villages Botaniques de la Drôme qui « regroupe et anime dix communes du département et dix associations qui gèrent un circuit botanique ; chaque circuit présente une collection de végétaux sur un thème choisi »[41],[42].
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