La Baroche-sous-Lucé
ancienne commune française du département de l'Orne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Baroche-sous-Lucé est une ancienne commune française du Passais, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Juvigny Val d'Andaine[1].
La Baroche-sous-Lucé | |
Église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Intercommunalité | Communauté de communes Andaine-Passais |
Maire délégué | Daniel Poussier |
Code postal | 61330 |
Code commune | 61025 |
Démographie | |
Gentilé | Barochéen |
Population | 384 hab. (2019) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 33″ nord, 0° 34′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 117 m Max. 238 m |
Superficie | 22,18 km2 |
Élections | |
Départementales | Bagnoles-de-l'Orne |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Juvigny Val d'Andaine |
Localisation | |
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Elle est peuplée de 384 habitants[Note 1].
Couvrant 2 218 hectares, le territoire communal est le plus étendu du canton de Juvigny-sous-Andaine.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bazocha en 1150[4].
Le toponyme est issu de l'ancien français basoche[4], « église », issu lui -même du latin basilica qui avait un sens plus large et a évolué en français vers basilique[5]. Il semble qu'il ait subi l'attraction de paroche (latin parochia), « paroisse »[4].
Le déterminant complémentaire sous-Lucé est celui de la commune de Lucé, limitrophe à l'ouest et lui a été rajouté entre 1793 et 1801.
Le gentilé est Barochéen.
La Baroche fut un lieu de passage très tôt. La voie romaine passant sur la commune permet de l'affirmer. De même la toponymie nous prouve l'ancienneté de certains villages. Le nom du village des Étrées atteste un passage d'une voie couverte de pierre sous l'occupation romaine. Quant aux villages de Quincé et Auverné, ils sont tous deux des noms de fundi gallo-romains.
Aux alentours du XIe siècle fut construite la motte du Bourg. Il semble acquis que cette motte fût érigée (Comme celles de Lucé, Sept-Forges et Ceaucé) par Guillaume le Conquérant pour assiéger Domfront lors de sa conquête du Passais (précédemment mainiot) et du reste du Maine. À cette même époque, les défrichements commencent à La Baroche. Là encore, la toponymie en a gardé les traces : le Bois-Jo(u)sselin, le Bois Blondel, le Boisgontier, la Boisnière, Thibois, la Foretterie… À ces noms, ajoutons ceux désignant ceux de l'Aunay, le Chêne Blanc, l'Épinette, la Haie… On remarque ainsi les traces d'une ancienne forêt qui s'étendait au sud de Domfront. Celle-ci s'appelait autrefois forêt de la Silve Drue, ou forêt de Passais.
On trouvait à La Baroche trois seigneuries importantes mais pas forcément à la même époque :
À la création des cantons, La Baroche est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801)[6].
Il reste le bâtiment de l'ancienne gare, au lieu-dit la Halte. La Baroche était une étape de la ligne Domfront-Alençon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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18 mai 1945 | 21 mars 1959 | Ernest Guesdon | ||
21 mars 1959 | avril 1968 | Emmanuel Poisson | ||
avril 1968 | 26 mars 1977 | Amand Heroux (1905-1978) | ||
26 mars 1977 | 23 mars 2001 | Charles Desaunay | ||
23 mars 2001 | mars 2014 | Roger Jourdan | SE | |
mars 2014[7] | En cours | Daniel Poussier | SE | Agriculteur à la retraite |
Liste des maires avant 1944
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Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8].
En 2019, la commune comptait 384 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour La Baroche-sous-Lucé[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Au premier recensement républicain, en 1793, La Baroche comptait 1 602 habitants, population jamais atteinte depuis.
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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384 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Au cœur du Bourg, subsiste depuis 900 ans une motte féodale. Située derrière l'ancienne école, elle est le plus ancien témoin de l'histoire de la commune. Au fil des siècles, elle a subsisté, malgré les multiples transformations qu'elle a dû subir. La motte a en effet été en partie détruite pour remblayer de nombreux chemins vicinaux, ou pour être remplacée par des jardins, et cours. Ronde à l'origine, elle devait être entourée d'un fossé large de 5 à 6 mètres, dont on ne voit aujourd'hui aucune trace. Elle mesure aujourd'hui 8 mètres de hauteur alors qu'elle en faisait, selon un aveu de 1689, 12 à 15 m de hauteur, un diamètre de 30 m au sommet et 60 m à la base.
La motte appartenait à la seigneurie du Bois Jousselin. Ce village se trouve à environ un kilomètre au nord du Bourg. Sur la motte, ne reste aucune trace de constructions. Cela est probablement dû au fait que sur la plupart des mottes féodales de ce type, les édifices y étaient construits en bois. Il se composaient d'une forteresse de bois au sommet, et d'une palissade autour.
Derrière la Butte se trouve un ancien calvaire datant du XVIe siècle. Il a sans doute été réalisé par un artisan local. D'après certains écrits plaçant ce calvaire "à la vue des fidèles" quittant la messe, L'église antérieure se situait dans ce périmètre.
Il ne reste aucune trace du prieuré et de l'église primitive fondée par les moines de Lonlay-l'Abbaye si ce n'est le repère du calvaire de la butte. L'église actuelle fut construite entre 1892 et 1894. L'église précédente tombait en ruines.
Dans l'église actuelle se trouve un bas-relief en pierre calcaire polychrome représentant la charité de saint Martin : le soldat romain, future évêque de Tours, partageant son manteau avec un pauvre. Cette pièce datant du XIVe siècle est classée à titre d'objet aux Monuments historiques[11].
On remarque également dans cette église quelques pierres tombales, dont celle d'un certain Jacques Le Tourneur, curé décédé en 1720, et une seconde comportant un blason, mais il semble trop abîmé pour être déchiffré.
Ce village conserve une chapelle dédiée à sainte Barbe. Elle fut bénite en 1475. Cette chapelle fut la seule dans tout le canton à être consacrée, et ce, pendant plusieurs siècles. Elle aurait appartenu à Grégoire Langlois, évêque de Sées. Cette chapelle est la seule construction restée de ce village qui comportait un manoir et un colombier. Ce fief appartenait à un certain Guillaume Bunout (ou Busnoust, ou Burnoust) au XIVe siècle, puis passe aux mains de la famille Millet, puis par alliance aux d'Oilliamson.
De nombreuses autres maisons et villages peuvent être cités pour leurs bâtiments remarquables, comme le Coudray, un manoir bâti en 1777, le Petit Quincé construit au début du XVIIIe siècle, le Bois Jo(u)sselin, la Poitevinière, le Boisgontier.
L'Association sportive de La Baroche fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[12]. Elle a gagné la Coupe de l'Orne en 1989[réf. nécessaire].
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