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Koenraad Frans Julia Geens, dit Koen Geens, né le à Merksem, est un homme politique belge flamand. Il est ministre fédéral de la Justice de 2014 à 2020.
Koen Geens | |
Koen Geens, en mars 2018. | |
Fonctions | |
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Vice-Premier ministre de Belgique | |
– (1 an, 2 mois et 29 jours) |
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Monarque | Philippe |
Premier ministre | Charles Michel Sophie Wilmès |
Gouvernement | Michel II Wilmès I et II |
Prédécesseur | Kris Peeters |
Successeur | Vincent Van Peteghem |
Ministre fédéral belge de la Justice chargé de la Régie des bâtiments[N 1] | |
– (5 ans, 11 mois et 20 jours) |
|
Monarque | Philippe |
Premier ministre | Charles Michel Sophie Wilmès |
Gouvernement | Michel I et II Wilmès I et II |
Prédécesseur | Maggie De Block |
Successeur | Vincent Van Quickenborne (Justice) Mathieu Michel (secrétaire d'État, Régie des bâtiments) |
Ministre fédéral des Finances, chargé de la Fonction publique | |
– (1 an, 7 mois et 6 jours) |
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Monarque | Philippe Albert II |
Premier ministre | Elio Di Rupo |
Gouvernement | Di Rupo |
Prédécesseur | Steven Vanackere |
Successeur | Johan Van Overtveldt |
Député fédéral à la Chambre des représentants | |
En fonction depuis le (10 ans, 4 mois et 17 jours) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Réélection | 26 mai 2019 |
Circonscription | Province du Brabant flamand |
Législature | 54e et 55e |
Biographie | |
Nom de naissance | Koenraad Frans Julia Geens |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Merksem (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | CD&V |
Diplômé de | Katholieke Universiteit Leuven Faculté de droit de Harvard |
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Membre du gouvernement fédéral belge | |
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Koen Geens est avocat, professeur de droit des entreprises et de droit financier à la KU Leuven et cofondateur du cabinet d'avocats Eubelius, le plus grand cabinet indépendant de Belgique[1].
Il est chef de cabinet du ministre-président flamand Kris Peeters entre 2007 et 2009. En 2013, il devient le ministre des Finances du gouvernement Di Rupo, après la démission de Steven Vanackere qui a été déstabilisé à la suite d'une affaire compliquée d'accords commerciaux supposés entre l'Algemeen Christelijk Werknemersverbond (ACW), le mouvement ouvrier chrétien flamand et la banque Belfius[2],[3].
Lors de sa nomination en tant que ministre des finances, il est immédiatement critiqué à cause de son appartenance au bureau Eubelius qui a aidé l'ACW à effectuer des accords commerciaux avec Belfius, situation qui a amené Steven Vanackere à démissionner. Ce bureau a également participé à la liquidation d’Arco, également source de tensions politiques. Après sa désignation, il annonce qu’Eubelius ne représentera plus l'ACW et Arco[1].
Il avait été nommé par le gouvernement comme administrateur de BNP Paribas Fortis, mais cette fonction n'est pas compatible avec celle de ministre. Il est également l'une des personnes clés de « Vlaanderen in Actie » (la Flandre en Action), un projet des autorités flamandes envisageant de faire de la Flandre une des régions les plus dynamiques de l'Europe du futur[2].
Il est membre du département des sciences humaines de l'Académie royale flamande de Belgique des sciences et des arts[4] et de l'Academia Europaea. Il est également président du conseil d'administration de la haute école Thomas More. En 2009, il est candidat à la succession de Marc Vervenne comme recteur de la Katholieke Universiteit Leuven, mais c'est son rival Mark Waer qui est élu.
Lors des élections fédérales du 25 mai 2014, il se présente dans la circonscription du Brabant flamand et est élu avec plus de 45 000 voix de préférence[5]. Il devient alors ministre de la Justice, le 11 octobre 2014, au sein du gouvernement Michel. Après les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles, Koens Geens présente sa démission qui est refusée par Charles Michel[6].
Le , il est chargé par le roi « de prendre les initiatives nécessaires permettant la mise en place d’un gouvernement de plein exercice » en consultant tous les partis, PS et N-VA compris. Le suivant, il reconnaît son échec et renonce à sa mission[7].
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