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homme politique nord-coréen De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Kim Yong-chol est un général nord-coréen, ayant notamment dirigé les services de renseignement extérieur du pays.
Vice-président du Parti du travail de Corée (d) | |
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Member of the Presidium of the Supreme People's Assembly | |
Membre de la Commission des affaires de l'État | |
Membre du Politburo de Parti du travail de Corée (d) |
Naissance | |
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Romanisation révisée |
Kim Yeong-cheol |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Parti politique | |
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Grade militaire |
Kim Yong-chol appartient dans les années 1960 aux unités chargées de la protection de Kim Il-sung ; il participe ensuite au fonctionnement et à la réorganisation du système de sécurité nationale de la Corée du Nord[1], puis aux négotiations entre les deux Corées entre 2006 et 2008[2].
Il prend la tête en 2009 du Bureau général de reconnaissance (ou RGB, d’après l’acronyme en anglais) à sa création[2].
Kim Yong-chol est suspecté par les autorités américaines d’avoir commandité le torpillage d’une corvette de la marine sud-coréenne en 2010 ; l’événement est connu sous le nom d’incident de Baengnyeong[3]. À ce titre, il fait l’objet de sanctions de la part des États-Unis[1]. Il est aussi soupçonné d’avoir prévu une tentative d’assassinat du transfuge Hwang Jang-yop la même année ; les deux agents nord-coréens chargés de l’attaque sont toutefois arrêtés par les autorités sud-coréennes avant d’avoir pu passer à l’acte[3],[4].
En 2015, il est également accusé d’avoir organisé, à la tête du Bureau général de reconnaissance, l’attaque informatique contre Sony[3]. Il quitte officiellement en 2016 la tête du RGB, pour occuper les fonctions de vice-président du comité du Parti du travail, membre de son bureau politique et de la commission militaire centrale du pays[1]. Il commanderai aussi un organisme civil pro-Corée du Nord en Corée du Sud depuis cette date[2].
En 2018, Kim fait partie de la délégation officielle nord-coréenne aux Jeux olympiques de PyeongChang, il assiste ainsi à la cérémonie de clôture de l’événement, fin février[2]. En mai de la même année, il est envoyé aux États-Unis dans le cadre des négociations préalables à la rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump[5] qui doit se tenir le [6]. Il s’agit de la première visite d’une personnalité aussi haut placée dans l’organigramme du régime nord-coréen depuis l’invitation du chef d’état-major et vice-maréchal Jo Myong-rok par Bill Clinton, en 2000 ; Kim y rencontre notamment Mike Pompeo, secrétaire d’État américain[1].
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