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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Philippe, né le à Annecy et mort le à Paris, est un homme politique savoyard puis français, journaliste et historien, originaire de Haute-Savoie[1].
Jules Philippe | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (17 ans, 1 mois et 16 jours) |
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Élection | 8 février 1871 |
Réélection | 21 mai 1876 14 octobre 1877 21 août 1881 4 octobre 1885 |
Circonscription | Haute-Savoie |
Législature | Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche républicaine (1871-1885) Union républicaine (1885-1888) |
Successeur | Félix Brunier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Annecy |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | 15e arrondissement de Paris |
Nationalité | Duché de Savoie France |
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Jules Pierre Joseph Philippe naît le , à Annecy[2], alors dans le duché de Savoie, partie du royaume de Sardaigne. Il est le fils d'Alexandre Philippe, avocat, et de Marie-Louise Périssin[2].
Il appartient à une famille de notables, originaire de La Roche, dont l'arrière-grand-père, Claude-Marie-Joseph Philippe, fut député du Mont-Blanc et membre du Conseil des Cinq-Cents[2].
Il épouse le , à Annecy, Louise-Péronne Chaumontel, dont ils auront deux fils et quatre filles[2]. L'un des frères de Louise-Péronne, Louis Chaumontel, est maire d'Annecy (1870-1874 et 1875-1884), président du conseil général (1871–1892) et sénateur de la Haute-Savoie (1876–1892)[2].
Jules Philippe est journaliste au National savoisien, de 1848 à 1853[2]. Il achète l'imprimerie Saillet (fondée en 1836) en 1850 qui portera désormais son nom jusqu'à sa revente en 1859[3]. Des presses sortiront le Moniteur savoisien de 1853-1857[2],[1], dont il sera aussi directeur[3].
Il fait partie des personnalités locales qui réactivent l’Académie florimontane en 1851[4]. Il en sera successivement sous-secrétaire, secrétaire et vice-président.
Il entre en politique en 1854 en devenant conseiller municipal d'Annecy, où il reste jusqu'en 1870. Lors de la période précédant l’Annexion de la Savoie, il ne prend ni parti pour le parti annexionniste, ni pour le parti conservateur, mais accepte l'union de l'ancien duché à la France[1].
En 1859, il adhère à la loge du Grand Orient Savoisien qui deviendra l'Allobrogie[2],[1].
Il fonde le journal républicain Les Alpes en 1868[2]. Il rédige cette année-là un pamphlet intitulé Profession de foi du Patriote savoyard considéré par l'auteur et historien local Michel Amoudry comme « l'exaltation la plus pure du sentiment savoyard »[5]. Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique correspondant[6].
Le , il devient préfet de la Haute-Savoie, alors qu'il vient d'être fraîchement élu député. Il renonce à son mandat[3] . Mac Mahon le révoque le [7].
Contrairement à une majeure partie de la France qui porte à l'Assemblée nationale des élus conservateurs, la Haute-Savoie permet à cet élu républicain et ses camarades (Alfred Chardon, François Duparc) d'arriver en tête le [1],[8]. En 1876, il est de nouveau élu député. En mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363. Réélu en octobre, il garde son siège jusqu'à sa mort.
À l'automne 1872, il est à l'origine de la venue de Léon Gambetta en Savoie pour les célébrations du 80e anniversaire de la première réunion de la Savoie à la France[8].
Il préside, par ailleurs, la Société de secours mutuels des instituteurs en 1880.
Jules Philippe meurt le à Paris et il est inhumé au cimetière de Loverchy d'Annecy[1].
Liste liste non exhaustive des publications de Jules Philippe :
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