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industriel, négociant et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Benoît est un industriel, négociant et homme politique français né le à Château-Salins (alors en Meurthe) et mort le à Escoublac. Il est également un disciple de Charles Fourier dans les années 1830-1840.
Président Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Nazaire (d) | |
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Conseiller d'arrondissement | |
à partir de | |
Maire du Pouliguen | |
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Maire du Pouliguen | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom officiel |
Jean-Joseph Jules Benoît |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Fratrie |
Édouard Benoît (d) |
Enfants |
Arthur Benoît (d) Georges Benoît |
Parentèle |
Propriétaire de |
Villa Ar Zonj (d) |
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Mouvement |
Jules Jean Joseph Benoît naît à Château-Salins (Moselle) le [1]. Son père, Joseph-Antoine Benoît, occupe plusieurs emplois dans l’industrie du sel dans l’Est de la France. Celui-ci rencontre, en 1826, Louis-Hyacinthe Levesque, alors maire de Nantes et député de Loire-Inférieure, intéressé par les activités salicoles ; la famille Benoît — qui comprend, outre Joseph-Antoine, Jules et son frère Édouard, ainsi que leur oncle paternel François Benoît — s’installe alors au Pouliguen[1].
La famille Benoît s’implique très fortement dans le développement économique de la zone Escoublac - Le Pouliguen, en y créant des industries de raffinage du sel puis de conservation de sardines — Jules Benoît établit une presse à sardines sur le port —, puis en commençant à aménager la côte et les dunes à l’emplacement de l’actuelle station balnéaire de La Baule[1].
À partir de 1836, Jules Benoît s’implique dans la cause fouriériste. Il devient l’un des actionnaires de l’Union agricole d’Afrique, une des sociétés d’inspiration fouriériste, installée à Saint-Denis-du-Sig dans la région d’Oran à partir de 1846[1].
Confronté à la concurrence des Salines de l'Est et du Midi, il réagit en créant, dans les années 1845, une association des raffineurs de l'Ouest, les Salines de Guérande[2],[3].
En 1854, il devient le premier maire du Pouliguen et après dix ans comme vice-président de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Nazaire, il en devient le président[3]. Il devient également conseiller d’arrondissement pour le canton du Croisic à partir de 1881[1].
Dans les années 1870, Jules Benoît initie le développement du Pouliguen à l’est de l’étier, sur le territoire de dunes plantées par la Société des Dunes d’Escoublac dans les années 1830 que Joseph-Antoine Benoît a contribué à créer avec Louis-Hyacinte Levesque et un armateur nantais, Yves Berthault. Il encourage la construction de grosses villas en bordure de l’étier — près de la presse à sardines qu’il a transformée en maison d’habitation — ou en front de mer ; les villas Océane et Ker Say sont érigées en 1876 et Ker Suzer en 1879[4]. L’arrivée du chemin de fer en 1879 donne un coup de pouce décisif à la concession Benoît qui attire Nantais, Angevins et même Parisiens et qui va devenir un lotissement de standing au sein de la toute nouvelle station balnéaire de La Baule[4]. L'architecte François Aubry conçoit les principales artères du lotissement[5]. La plage qui longe ce quartier s’appelle désormais la plage Benoît.
Marié à Sidonie Boulanger, fille de François-Charles-Marie Boulanger, propriétaire à l'Île de France, et de Céline Lesur, il est le père de :
Il meurt le à La Baule[3].
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