Joseph Baratte

apothicaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Joseph Baratte, né en dans la province de Franche-Comté et mort le à Besançon, est un apothicaire français. Il fonde une officine, la pharmacie Baratte de Besançon, dans laquelle naît l’écrivain Victor Hugo[2],[3].

Faits en bref Naissance, Décès ...
Joseph Baratte
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph Baratte
Nationalité
Activité
Période d'activité
Autres informations
A travaillé pour
Religion
Lieux de détention
Archives conservées par
Archives municipales de Besançon (d) (BB 158 1745)
Archives départementales du Doubs (G 1239 - 1776)
Archives nationales (W 474, dossier 303)[1]
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Biographie

Résumé
Contexte

Famille

Joseph Baratte naît en à Fort-du-Plasne[4],[5] ou au Lac-des-Rouges-Truites[6] dans la région du Grandvaux. Il est le fils d'Alexis Baratte, négociant, et de Pierrette Prudon[7].

Apothicaire bisontin

Apothicaire, il fonde une officine à Besançon en 1738[8]. Il est reçu citoyen de Besançon en 1745[9],[Note 1].

En 1754, il acquiert auprès de la famille Calf une maison à Besançon, située à l'époque place Saint-Quentin (actuelle place Victor-Hugo), dans laquelle il transfère son officine[3]. Cette maison devient la pharmacie Baratte de Besançon[3],[10],[11]. La famille Baratte y exerce le métier d'apothicaire jusqu'en 1800[2].

Sa maison accueille au 1er étage entre 1801 et 1802 le chef de bataillon Léopold Hugo et son épouse Sophie Trébuchet ; leur fils Victor Hugo y naît le [2],[12],[13],[14].

Persécutions révolutionnaires

En 1793, sous la Terreur révolutionnaire, il est accusé de « délit contre-révolutionnaire »[6]. D'abord consigné à domicile avec gardes le 28 avril 1793, il est emprisonné à la Conciergerie[15] puis interrogé le 1er brumaire de l'an III avant d'être finalement remis en liberté le 4 brumaire de la même année[6],[16] ; il doit sa libération à l'intervention auprès d'Antoine Fouquier-Tinville de son fils François-Xavier, employé au Comité de salut public, section des Armes, comme chef du bureau de la grosse artillerie[6].

En 1798 il héberge en secret dans sa maison de Bregille (quartier de Besançon) un prêtre catholique réfractaire émigré, le père Pierre Mathilde Bertin-Mourot (1760-1798), qui évangélise les faubourgs de Besançon[17],[18]. Ce dernier est découvert et arrêté le [17],[18]. Jugé par une commission militaire et condamné à mort, il est fusillé le [17],[18]. Accusé d'avoir caché ce prêtre, Joseph Baratte est arrêté, incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon en juin 1798 et interrogé par le juge de paix Mâle[17],[18].

Mort

Il décède le 6 prairial an X () à Besançon[5].

Vie privée

Il épouse Françoise Julet (1723-1794) le à Besançon[19],[20]. Le couple a 16 enfants, dont 2 prêtres catholiques[20].

Veuf, il épouse en 2de noce Jeanne Françoise Pomme[20].

Bibliographie

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Notes et références

Voir aussi

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