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Jon Entine
journaliste américain / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Jon Entine (né le 30 avril 1952) est un ancien journaliste, commentateur, essayiste, polémiste, conférencier et auteur de sept livres). Après avoir été rédacteur et producteur de nouvelles à destination des réseaux pour NBC News et ABC News, il s'est lancé dans le journalisme imprimé, comme chroniqueur pour plusieurs journaux et magazines. Il a créé une société de conseil ESG Mediametrics[1],[2].
Il a aussi créé un groupe de défense des biotechnologies et des sciences de la génétique (Genetic Literacy Project, expression qui pourrait être traduite par "projet d'alphabétisation à la génétique", notion faisant référence à celle d'« alphabétisation agricole » parfois utilisés aux États-Unis pour décrire la pédagogie relative à l'agriculture en milieu scolaires et universitaire ainsi que dans certains forums publics et privés)[3],[4].
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Il est chercheur invité du Think tank American Enterprise Institute (AEI)[5], considéré comme politiquement néoconservateur, économiquement néolibéral, proche du patronat américain et du mouvement néoconservateur, climatosceptique et exerçant un lobbying contre des lois environnementales[6].
L'un des leitmotivs de Jon Entine est que le grand public, mais aussi des administrations comme la FDA ou l'EPA sont "morts de peur ("scared to death") car victimes de l'alarmisme et d'une méconnaissance de la chimie générées par de auteurs tels que Rachel Carson et les écologistes politiques[7] ou des ONG environnementales qui, selon lui, s'opposent sans raisons valables aux produit chimiques et en particulier aux pesticides et au organismes génétiquement modifiés. Ces acteurs sont victimes selon Jon Entine d'une épidémie de "chimiophobie", un état d'esprit, selon lui, pathologique et menaçant les politiques publiques quand il influe sur les décisions des élus. Selon Entine, le principe de précaution est un frein au développement des industries chimiques et de l'agrochimie, nécessaires à l'agriculture moderne et à la santé. Dans Scared to death, via deux études de cas, il prend la défense du bisphénol A (Case Study: Bisphenol A—Precautionary Regulation) et de l'Atrazine (Case Study: Atrazine —Weighing Risks and Benefits), deux produits qui ont été, selon lui : parmi les plus étudiés, injustement décriés, et interdits uniquement par précaution (il s'avèrera plus tard[8] qu'Entine travaillait aussi pour Monsanto et qu'il était liée à l'American Council on Science and Health organisme, qui en 2011 reçu des fonds de Syngenta[2], l'année où Entine a publié un livre défendant l'atrazine (pesticide désherbant fabriqué par Syngenta)[9].
Jon Entine est aussi, selon J Matthews de "Spin Watch"[10], un "critique de longue date de l'ISR (investissement socialement responsable)"[11].