jeu basé sur des jets de dés De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le jeu de dés se pratique avec les dés, des objets le plus souvent cubiques dont les 6 faces sont habituellement numérotées de 1 à 6 (et dont la somme des valeurs des faces opposées est constante et égale à 7).
Pour que le score du dé compte, il faut que le dé tourne sur lui-même.
Dès le IIe millénaire av. J.-C, l'usage des dés est rapporté en Inde, à l’époque védique, dans le Rig Veda, où tout un hymne lui est consacré[1].
Cet usage est également attesté chez les Étrusques (voir dés étrusques[2]) et ensuite dans l'Empire romain.
Le hasard est aussi un thème de prédilection de la philosophie, et le jeu de dés en est une métaphore fréquente, par opposition au déterminisme.
Le mot hasard se trouve chez Wace en 1155 ; il vient de l'arabe ǎz-zǎhr, en transitant par l'espagnol et signifiait à l'origine « dés » (ou la fleur dessinée sur l'une des faces du dé), à l'instar du mot latin alea qui désignait déjà à la fois le dé, le jeu de dés et le hasard.
Stéphane Mallarmé : « Un coup de dés jamais n'abolira le hasard ».
Albert Einstein : « Dieu ne joue pas aux dés ».
Jules César : « Alea jacta est » (le sort en est jeté).
Sophocle : « Les dés des dieux tombent toujours bien ».
Navjot Singh Sidhu : « Celui qui ne lance pas le dé ne peut pas s'attendre à obtenir un six ».
Dans son livre Dice games properly explained, Reiner Knizia présente à peu près 150 jeux de dés différents.
En voici quelques-uns :
Il existe des dés non cubiques, utilisés principalement dans les jeux de rôle. On peut également citer le Jeu de cochons, dans lequel les dés sont deux figurines de petits cochons.
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