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chevalier français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean des Barres, dit le Barrois, né vers 1350 et mort vers 1400 est un chevalier, issu de la Maison des Barres[1] par la branche des seigneurs de La Guerche. Possessionné principalement en Bourbonnais et Nivernois, il fait toute sa carrière comme officier des ducs de Bourbon. Il est abondamment cité dans les récits contemporains comme la chronique de Jean Cabaret d’Orville[2], les chroniques de Jean Froissart[3] et le livre des faits[4] du maréchal Jean II Le Meingre.
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Activité | Chevalier Capitaine de Gens d'Armes |
Famille |
Jean le Barrois est le fils de Guillaume des Barres, seigneur de Cours-les-Barres, Givry, Bois-Roserain..., et de Marie de la Porte, dame de Bannegon. Il est le cousin germain de Jean de Châteaumorand et le beau-frère par alliance de Jean II le Meingre, dit Boucicaut, maréchal de France, dont il sera, avec son beau-frère Maurice Mauvinet, l’un des témoins du contrat de mariage[5] avec la fille du vicomte de Turenne. Il est seigneur de Bannegon, et aussi des fiefs nivernais de Neuvy-sur-Allier qui portera son nom, Cours-les-Barres, Givry, Chitry, Bois-Roserain, hérités des seigneurs de la Guerche.
Il épouse Philippa Mauvinet, fille de Maurice Mauvinet, chevalier, et de Florie de Linières, veuve du maréchal Boucicaut. Son fils Louis des Barres, fait chevalier en 1403 par Boucicaut II au retour du Siège de Constantinople, épousera Jeanne, la sœur de Pierre de Giac, chambellan de Charles VII.
Jean des Barres suit le duc Louis II de Bourbon partout où il porte les armes, le plus souvent aux côtés de son cousin Jean de Châteaumorand : campagne de Guyenne (1374), Siège de Nantes et chevauchée de Buckingham (1380), campagne de Flandres et bataille de Rosebecque, campagne du Poitou (1385), ost de l'Ecluse, expédition de Castille (1386), croisade de Barbarie et Siège de Mahdia (1390), expédition de Bretagne (1394), Bataille de Nicopolis d'où il a survécu puisqu'on le retrouve en 1399 en Guyenne auprès du connétable Louis de Sancerre, à la suite de la déposition du roi Richard II[6].
Jean des Barres a souvent participé à des joutes, tournois et ahaties. Il combat dès 1377 au tournoi de Saint-Omer[7] contre le chevalier Vertaing. Au tournoi de Vannes en 1381, il rencontre Thomas de Hennefort et lui traverse l'épaule au premier coup d'épée. Devant le roi en 1388, à Montereau-Faut-Yonne, il bat l'anglais Thomas Erpingham au cinquième coup d'épée. Lors de l'entrée d'Isabeau de Bavière à Paris en août 1389, il est l'un des 30 chevaliers du Soleil d’or[8] participants aux tournois.
Nommé chambellan du roi et capitaine de Châtillon-sur-Indre, la régence lui demande, avec Châteaumorand et le Gallois d’Aulnay, d’assurer le maintien de l'ordre et d’organiser le guet lors de la Révolte des Maillotins. En 1392, il est chargé de poursuivre Pierre de Craon qui avait attenté à la vie du connétable Olivier de Clisson, puis lors de la chasse aux Marmousets, il poursuit le même Clisson, arrête Bureau de La Rivière et engage Pierre le Bègue de Vilaines à se retirer en Castille.
Blason des Barres, seigneurs de La Guerche : d'or à la croix ancrée de sinople ; cri "les Barres"
Plusieurs sceaux[9] de Jean des Barres sont répertoriés dans l’inventaire de la collection des pièces originales du Cabinet des titres de la BnF :
Un autre hommage de la terre de Bannegon, rendu à l'abbaye de Saint-Sulpice-lès-Bourges le 28 mai 1385 (Ad 18 - Tsc 439), présente un sceau de cire rouge de 26 mm, avec l'empreinte d'un écu à la croix recercelée, penché, timbré d'un heaume de profil à gauche, cité d'un plumail ; dans le champ, des palmes, avec la légende suivante : S.JEHAN DES BARES CHLR
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