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sculpteur sur bois français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Rosset né le à Sainte-Agnès (Isère), commune où il vivait et travaillait, mort le à La Tronche (Isère) [1],[2], est un sculpteur sur bois français[3],[4].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jean Henri Casimir Rosset-Boulon |
Nationalité | |
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Mouvements |
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Issu d'un milieu agricole modeste, Jean Rosset entre dans la vie active dès l'âge de 14 ans en reprenant la ferme familiale en 1951. Il sculpte déjà au couteau des bâtons de berger pendant qu’il garde les vaches[3],[5]. En 1962, il suit des cours de dessin et de peinture par correspondance et s'initie à ce qui deviendra son art.
En 1970, Jean Rosset délaisse la peinture à l’huile pour la sculpture sur bois qu’il pratique en utilisant la tronçonneuse et la hache. À partir de 1976, il emploie la polychromie. Il crée également des sculptures de plein air sur des arbres vivants. Il réalise des têtes géantes, visibles depuis la montagne, avec des plantations de différentes espèces d’arbre : il invente l'Arborisculpture[6], c’est le nom qu’il donnait à son art[7].
En 1981 il sculpte un arbre abattu pour le quartier de la Bajatière à Grenoble, avec le concours du centre social du quartier. Il sculptera un deuxième arbre abattu pour un groupe scolaire à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.
En 1984 Jean Rosset expérimente sur ses visages sculptés une technique de dégoulinures polychromes. Il utilisera aussi cette technique des peintures sur des cartons ondulés.
À partir de 1986, Jean Rosset teintera la plupart de ses sculpture dans des tons allant du marron au rouge, et le bleu afin d’utiliser les contrastes pour faire ressortir les traits des visages. Ces sculptures deviennent musicales grâce à des lames qu’il entaille à la tronçonneuse et qui produisent différents sons lorsqu’on les frappe avec des baguettes en bois.
Jean Rosset gagne le deuxième prix du concours international de sculpture sur neige de Québec en 1979, puis le premier prix national du concours de sculpture sur neige de Valloire en 1991. Au début des années 90 il représentera la France dans différents concours internationaux en Finlande, Norvège, États-Unis, Canada, Russie.
Dans les années 90, il s’essaie à de nouvelles matières avec la sculpture sur pierre qu’il pratique à la disqueuse et la série des Mariannes et Maires en tôle qu’il découpe dans le métal de vieilles tôles ondulées.
La matière première de Jean Rosset est le bois, tiré le plus souvent d'arbres abattus par des tempêtes[8]. Ses essences favorites sont l'orme, le châtaignier, le chêne et le frêne[9]. Il travaille à la tronçonneuse, en tenant compte de la courbe des fibres du bois et des excroissances des nodosités. Il en résulte des figures anthropomorphes hurlantes dans lesquelles l'aspect naturel de l'arbre est encore visible. Il donne à ses personnages des bouches immenses et des expressions intenses[5],[4]. Certaines de ses œuvres pèsent près de deux tonnes et mesurent près de trois mètres.
L'œuvre de Jean Rosset s'apparente à l'art brut, l'art singulier, l'art hors les normes, l'art outsider, l'art autodidacte, l'art naïf, voire l'art totémique. Certaines de ses statues rappellent les moaï de l'île de Pâques.
Jeanine Rivais[10] dépeint finement l'artiste et son art dans une critique de 1995 qu’elle conclut en soulignant sa relation avec l'environnement, « toujours dans le plus grand respect du milieu investi, forêt ou banquise ! Jean Rosset, un écologiste longtemps avant que ce mot ne soit galvaudé ; un artiste de talent dont l'œuvre prolonge et enrichit l'équilibre naturel de la terre. »[11]
« Il a participé à des symposiums de sculpture sur bois à Vorü (Estonie), à Naumburg (Allemagne), à Cumana (Venezuela) et il a réalisé une sculpture à partir d’un gros hêtre mort sur pied (5,50 m) au Parc Départemental du Château de Vizille. Il participe également à de nombreux concours internationaux de sculpture sur neige (Québec, Finlande, Norvège…). Depuis 2002, Jean Rosset a participé à une vingtaine d’expositions régionales (Galerie Pikinasso à Roanne ; Galerie du Larith à Chambéry ; Galerie Chomarat à Lyon…) et en région parisienne (Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre ; Galerie Objet Trouvé à Paris…). »[9].
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