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ingénieur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Jean Victor Aimé Résal, né à Besançon le et mort à Paris le , est un ingénieur français, considéré comme le plus grand concepteur de ponts métalliques de la fin du XIXe siècle.
Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) 6e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Formation | |
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Concepteur de ponts métalliques |
Père |
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Effet Résal (d) |
Ingénieur en chef des ponts et chaussées, professeur de mécanique à l'École des ponts et chaussées (1863-), il est le concepteur de plusieurs ponts métalliques en France :
Jean Résal est le fils d'Aimé-Henry Résal (1828-1896), ingénieur des mines et polytechnicien et de Gabrielle Charlotte Ursule Ivane Berthot, fille de Jean Baptiste Eugène Berthot, ingénieur des Ponts et Chaussées.
Affecté d'abord au Service des ponts et chaussées de Loire-Atlantique (1878), il est appelé ensuite au service de la Navigation de Paris (1892) tout en prenant la succession de Flamant à la chaire de Résistance des Matériaux de l’École des ponts et chaussées[1].
Spécialiste des ponts métalliques, Résal a attiré l'attention des constructeurs sur l'importance de la ductilité des aciers et de leur résilience dans la résistance des ouvrages, et montré l'insuffisance de la notion de limite d'élasticité dans les calculs de dimensionnement[1]. Il a critiqué les expériences de Wöhler sur la fatigue des aciers en mettant en évidence les insuffisances dans la mesure des contraintes appliquées lors des cycles de sollicitation.
Résal est intervenu à titre d'expert sur plusieurs projets après 1890 : pour la construction du pont Faidherbe, à Saint-Louis (Sénégal) (1893) ; le contrôle des constructions métalliques du Grand Palais (Paris), en préparation de l’Exposition universelle de 1900 (qui lui valut l'élévation au rang d'Officier de la légion d'honneur[1]) ; pour l'adjudication du pont des Amidonniers à Toulouse (1901) , où il écarta l’offre « moins-disante » sur la base de considérations techniques ; la conception des travaux sous-fluviaux pour le métro de Paris, avec l'emploi de caissons à air comprimé ; l'expertise du sinistre des travaux de creusement du tunnel de Lœtschberg (Suisse, 1908)[1].
Il a présidé la « Commission du ciment armé », qui a rédigé le premier règlement français de béton armé (), ainsi que la « Commission des ponts métalliques », d'où est sorti le second règlement français de ponts métalliques[1] ().
Il a été promu Commandeur de la légion d'honneur[1] en .
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