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physicien et philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Émile Charon, né le dans le 16e arrondissement de Paris et mort le à Ballainvilliers[1], est un physicien et un philosophe français. Ingénieur de l'École supérieure de physique et de chimie, il s'est d'abord spécialisé dans la recherche nucléaire au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Saclay. Dans les années 1960, il s'oriente vers la physique théorique fondamentale et la philosophie. En philosophie, il a créé la notion d'infrapsychisme.
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Il fait ses études au collège de Cosne-sur-Loire dans la Nièvre, puis au lycée Carnot, à Paris. Il est reçu en 1941 au concours d'entrée de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, dont il sort avec le diplôme d'ingénieur physicien en 1944.
Il est alors attaché scientifique auprès de l'ambassade de France à Washington aux États-Unis où il reste jusqu'en 1949[réf. nécessaire].
De retour en France, il se consacre à des recherches de physique théorique fondamentale: structure de l'univers, théories unitaires des champs physiques, modèles cosmologiques. Il entre en 1955 au Commissariat à l'énergie atomique à Saclay.
Sa recherche d'un modèle unitaire du monde physique conduit graduellement Jean-Émile Charon à se poser de plus en plus impérativement le problème fondamental de la validité de la connaissance humaine, celui des méthodologies de pensée, puis enfin le problème de l'homme lui-même dans sa totalité. Il publie à partir de 1961 à la fois des œuvres de philosophie scientifique (La Connaissance de l'Univers, Du temps, de l'espace et des Hommes ou L'Homme à sa découverte) et des ouvrages de science pure (Éléments d'une théorie unitaire d'univers, Relativité générale, La Crise actuelle de la Physique).
Il se fait connaître au cours de ces années par son travail sur une « théorie unitaire » de l'univers[2]. Il reçoit en 1961, pour ce travail, le prix Galabert international d'astronautique, puis en 1962 la médaille d'argent d'encouragement au progrès. Par ailleurs, son ouvrage La Connaissance de l'Univers se voit décerner en 1962 le prix Nautilus[3], qui couronne le meilleur livre d'information scientifique de l'année.
Il est nommé en 1963 directeur du centre international culturel d'Aigremont puis, en 1964, président de l'association pour la coopération de la jeunesse mondiale. Jean-Émile Charon dit de lui-même :
« Je suis donc sorti de ma caverne pour regarder au-dehors ; et j'ai aperçu le monde, et tout particulièrement l'Homme, sous l'angle et dans la perspective qui m'étaient offerts depuis mon antre de physicien : je déclare que j'ai alors vu des paysages qui m'ont émerveillé ; des paysages souvent nouveaux, dont ne m'avaient jamais parlé ni le biologiste, ni le psychologue, ni le paléontologue, ni le philosophe, ni l'artiste, ni le théologien. C'est cette expérience personnelle d'un physicien réfléchissant sur l'Homme que j'ai voulu décrire dans les chapitres qui suivent. »
— Préface de "L'Homme à sa découverte", aux Éditions du Seuil, Paris, 1963, p. 10
Il collabore à la mise en place de l'informatique de gestion en France dans des structures telles que la Mutualité sociale agricole, en intégrant le centre technique d'automation et le centre polytechnique d'automation à Paris[réf. souhaitée], fondé par Bernard Baudoin, un des tout premiers ingénieurs conseils en informatique et fils du commandant Roger Baudoin, un des meilleurs cryptologues de la Seconde Guerre mondiale, qui a donné son nom au bâtiment du commandement de la cyberdéfense française près de Rennes.
Depuis l'élaboration de sa théorie de la « relativité complexe » (1977)[4], il est conférencier sur ce sujet dans plusieurs universités, notamment Stanford, Yale, Montréal et Paris, où il enseigne une nouvelle discipline scientifique, désignée comme « psychophysique », à ne pas confondre avec la psychophysique traditionnelle.
Parallèlement à ses ouvrages de physique, Jean-Émile Charon a publié de nombreux ouvrages philosophiques. Il introduit la notion d'infrapsychisme : pour Charon, toute particule a deux regards, un de conscience (onde psi), un de mémoire (onde sigma). En mécanique quantique, l'onde psi (on parle plutôt de fonction d'onde, notée Ψ) permet de dire quelle est la probabilité que cette particule se trouve à un instant donné en un point donné de l'espace. L'approche de Charon est elle d'ordre métaphysique.
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