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rosiériste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Pierre Vibert, né à Paris le et mort le à Montfort-l'Amaury[1], est un rosiériste français.
Naissance | |
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Décès | |
Nom court |
Vibert |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
Aimée Vibert (d) |
Abréviation en botanique |
Vibert |
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Jean-Pierre Vibert est le fils de Robert Vibert et d'Aimée-Françoise, née Leiris [1].
Jeune homme, Vibert a servi dans l'armée de Napoléon dont il est un fervent admirateur. Dans son Essai sur les roses (Édition de 1826), et dans sa réponse à Pierre Boitard en page quinze, il précise avoir servi l'Empereur « avec honneur » pendant huit ans avant de quitter l'armée comme sergent aux voltigeurs [2] à la suite de ses blessures subies lors de la première campagne de Naples [3]. Après ses faits d'armes, il se tourne vers le jardinage et devient propriétaire d'une quincaillerie rue du Four à Paris. Son magasin était près de chez André Dupont, horticulteur de l'impératrice Joséphine. Il s'intéresse alors à la création de roses. En 1805, Il épouse Adélaïde Charlotte Heu (1785-1816), fille de Marie-Madeleine Desramées et de Théodore Heu, dentellier à Versailles [4] et avec laquelle il a trois enfants : Aimée, Adélaïde et Théodore, futur associé d'Adolphe Goupil et père du peintre Jean-Georges Vibert.
En 1812, il vend son magasin de matériel. Peu de temps après, en 1813, il achète des terres à Chennevières-sur-Marne pour ouvrir une pépinière, où il hybride des roses, des arbres fruitiers et des vignes [5].
En 1815, le pionnier des rosiéristes Jacques-Louis Descemet (1761-1839) doit céder sa pépinière de Saint-Denis. En effet, il a de graves difficultés financières liées à l'occupation du nord de Paris par les troupes britanniques à la suite de la défaite de Waterloo. Vibert rachète alors la pépinière de Descemet avec ses dix mille plants et ses dossiers d'hybridation. Un mois plus tard, sa fille de 5 ans, Adélaïde, meurt et son épouse Adélaïde Charlotte meurt également quelques mois plus tard, le 17 janvier 1816.
Vibert a été l'un des fondateurs de la Société d'horticulture de Paris en 1827 (maintenant Société nationale d'horticulture de France).
Il déménage sa pépinière à Saint-Denis en janvier de cette année, en 1835 à Longjumeau au sud de Paris, et en 1839 au sud d'Angers.
En 1851, Jean-Pierre Vibert vend sa pépinière à Angers à son contremaître, M. Robert, qui en 1867 lui a consacré le cultivar 'Souvenir de Pierre Vibert'. Vibert se retire dans la région parisienne, où il publie des articles sur les roses et les raisins. Il meurt le à 88 ans.
Il a créé de nombreux cultivars, parmi lesquels se trouvent 'Adèle Heu' nommé d'après sa femme et 'Aimée Vibert' nommé d'après sa fille. Il s'est intéressé particulièrement aux roses tachetées et rayées. Ses hybrides couvrent toutes les classes de rosiers existantes à son époque, mais les roses galliques restent la classe à laquelle il se consacra le plus. Il a voyagé à travers l'Europe pour rendre visite à d'autres rosiéristes et distribuer de nouveaux hybrides en Europe et aux États-Unis. Ses nombreux articles sur l'hybridation des roses et leur culture ont également eu une grande importance sur le développement de la culture de la rose.
On répertorie aujourd'hui 545 variétés de rose créées ou distribuées par Vibert [6] dont voici quelques exemples :
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