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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-François Ducos, né à Bordeaux le , mort à Paris le 10 brumaire an II (), est un homme politique de la Révolution française.
Jean-François Ducos | |
Fonctions | |
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Député de la Gironde | |
– (1 an et 22 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (1 an, 1 mois et 24 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux (Gironde) |
Date de décès | (à 28 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nature du décès | Guillotiné |
Nationalité | Française |
Parti politique | Gauche Girondins |
députés de la Gironde | |
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Jean-François Ducos est issu de la grande bourgeoisie marchande bordelaise, son père détenant une propriété à Saint-Domingue. Sa sœur Jeanne-Justine épouse Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède, avec qui Ducos fonde la Garde nationale et la Société des Amis de la Constitution de Bordeaux.
En septembre 1791, Jean-François Ducos est élu député du département de la Gironde, le deuxième sur douze, à l'Assemblée nationale Législative[1] où il est suppléant au Comité colonial[2] et membre du Comité de Commerce au début de la session parlementaire[3]. Il vote en faveur des mises en accusation de Bertrand de Molleville, ministre de la Marine[4], et du marquis de Lafayette[5].
En septembre 1792, Ducos est élu député du département de la Gironde, le huitième sur douze[6]. Il est élu membre du Comité des pétitions et de correspondance[7].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort sans appel au peuple ni sursis. Il s'abstient de voter lors de la mise en accusation de Marat[8], et vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[9]. Au terme de la journée du 2 juin, sur motion de Couthon et de Marat, il est excepté du décret d'arrestation des députés girondins[10]. En juillet, il prend cependant la défense de son collègue Vergniaud accusé d'avoir tenté de s'enfuir de Paris. Il est dénoncé en août par la veuve de Marat.
Ducos est décrété d'accusation devant le tribunal révolutionnaire par Amar au nom du Comité de Sûreté générale. Il est guillotiné le 10 brumaire an II (31 octobre 1793) ainsi que les dix-neuf autres girondins. Il partage le sort de son beau-frère Boyer-Fonfrède.
Marié à Jeanne-Agathe Lavaud (1772-1831), il a deux enfants : Jean-Jacques (1791-1816) et Adèle (1792-1804). Il est par ailleurs l'oncle de Théodore Ducos (1801-1855).
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