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compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-François Dandrieu (ou d'Andrieu ; né en 1682 à Paris[1], où il est mort le ) est un musicien, organiste, claveciniste et compositeur français.
Naissance | |
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Décès | |
Activités | |
Parentèle |
Pierre Dandrieu (oncle) |
Mouvements | |
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Instrument |
Orgue (en) |
Maître |
Jean-François Dandrieu est né dans une famille d'artisans d'art et de musiciens originaire d'Angers.
Enfant prodige, il joua du clavecin dès l'âge de cinq ans devant la princesse Palatine[1], duchesse d'Orléans, à la cour de Louis XIV, début d'une prestigieuse carrière de claveciniste et d'organiste. Il succéda en 1704 à Henry Mayhieux comme titulaire de l'orgue de l'église Saint-Merry[2], et participa en 1706 à un jury[3] qui attribua à Rameau l'orgue de l'église de la Madeleine-en-la-Cité – que celui-ci finit d'ailleurs par décliner. Il fut également organiste de l’église Saint-Barthélemy, aujourd’hui détruite, sur l’île de la Cité, où il succéda à son oncle Pierre Dandrieu (1664-1733), prêtre et organiste de Saint-Barthélemy, qui publia vers 1714 un livre de noëls pour l’orgue et le clavecin. Sa sœur Jeanne-Françoise lui succéda à cette même tribune.
Il publia en 1718 un traité intitulé Principes de l'Accompagnement du Clavecin[2], ouvrage important pour la connaissance de la pratique musicale de son époque, et accéda en 1721 à l'un des postes d'organiste de la Chapelle royale[1],[2] (son successeur à ce poste fut Louis-Claude Daquin[4]).
L’œuvre de Jean-François Dandrieu comprend :
Comme le dit le compositeur dans son avertissement, le Premier livre est « composé de six suites de tons diférens, dont il y en a la moitié de mineurs et la moitié de majeurs. Chaque suite commence par un offertoire, après lequel viennent plusieurs pièces séparées, et finit par un Magnificat du même ton ». Avec ces pièces, Dandrieu ne s’inscrit plus dans la grande tradition de l’orgue liturgique, à une époque où la musique d’orgue perd de son élévation pour devenir plus autonome et plus décorative. Plus de thème de plain-chant, si ce n'est deux fugues. D'ailleurs, plusieurs offertoires ne sont que les transcriptions de ses sonates en trio. Ses Magnificats sont destinées à être alternés avec le chœur. Dandrieu précise dans son avertissement : « La difficulté de composer des pièces d’orgue telles qu’il seroit à souhaiter qu’elles fussent pour être dignes de la majesté du lieu où l’on touche de cet instrument qui sert avec tant de distinction à chanter les louanges de Dieu, m’a long-tems fait balancer à entreprendre ce travail. Mais enfin la considération du besoin que peuvent en avoir les personnes particulièrement consacrées au service des autels, m’a déterminé à m’y appliquer avec toute l’attention dont je suis capable. »
Au clavecin, le style simple et élégant de Dandrieu est voisin de celui de Couperin, avec une pratique du contrepoint qui le rapproche parfois des Allemands. Cette œuvre est en France, après celles de Couperin et de Geoffroy, la plus importante en nombre de pièces. Le cadre strict de la suite de danses est abandonné au profit des « pièces de caractère » aux titres évocateurs.
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