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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Frédéric Vernier (Tananarive, - Sanary-sur-Mer, )[1] est un militaire français, Compagnon de la Libération. Médecin militaire engagé depuis les années 1920, il est en poste en Afrique au début de la Seconde Guerre mondiale et choisit de se ranger aux côtés des forces françaises libres. Il suit celle-ci dans toutes leurs campagnes, de l'Afrique du nord à l'Alsace en passant par l'Italie et le débarquement de Provence. Après la guerre, il occupe de hautes fonctions au sein du service de santé des armées.
Jean-Frédéric Vernier | ||
Jean-Frédéric Vernier | ||
Naissance | Tananarive (Madagascar) |
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Décès | (à 75 ans) Sanary-sur-Mer (Var) |
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Origine | France | |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
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Arme | Service de santé des armées | |
Grade | Médecin-général inspecteur | |
Années de service | 1924 – 1967 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Grand Officier de l'Ordre national du mérite Croix de Guerre 1939-1945 Officier des Palmes académiques |
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Liste des compagnons de la Libération | ||
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Jean-Frédéric Vernier naît le à Antananarivo où son père, pasteur missionnaire protestant, est en poste[2]. Il s'engage en 1924 à l'École principale du service de santé de la Marine de Bordeaux d'où il sort en 1928. Ayant choisi de servir dans les troupes coloniales, il est ensuite en stage à l’École du Pharo à Marseille. Il prend son premier poste à Madagascar en 1930 où il exerce à l'hôpital de Antsiranana avec le grade de médecin-capitaine[3]. De 1933 à 1937, il est en poste à Saint-Pierre-et-Miquelon. Promu médecin-commandant en , il retourne en Afrique au début de l'année 1940 lorsqu'il prend le poste de médecin-chef de l'hôpital de Bangui en Oubangui-Chari[4].
En , lors qu’arrive le moment de devoir choisir entre le régime de Vichy et la France libre, Jean-Frédéric Vernier organise le ralliement des médecins de l'Oubangui-Chari à la cause du général de Gaulle[2],[5]. Il est projeté en Érythrée où la brigade française libre d'orient (BFO) combat les italiens où il dirige une équipe chirurgicale lors de l'affaire de Kub-Kub[5]. Il est peu de temps après nommé médecin chef de l'Ambulance mixte légère de la BFO[5]. Il est ensuite en Syrie en juin 1941 lors des combats fratricides entre français[3]. Il installe son ambulance à Chaikh Meskine et opère sans repos jusqu'à l'épuisement comme le rapporte Pierre Bergier « Son chirurgien le médecin commandant Vernier, avait opéré jusqu'à l'extrême limite de ses forces dans des conditions de précarité incroyables, sous les feux croisés des deux adversaires. Il était arrivé à un état d'épuisement total. Il fallait l'évacuer et le remplacer au plus vite. »[5]. En il prend le commandement de l'ambulance Hadfield-Spears qui deviendra l'hôpital mobile no 3 au sein de la 1re division française libre[3]. Il y restera trois ans[5]. Avec cette unité, il participe à la guerre du désert dans laquelle il se distingue particulièrement lors de la seconde bataille d'El Alamein en prenant en charge de nombreux blessés[4],[5]. Promu médecin-colonel en , il participe l'année suivante à la campagne de Tunisie. Sa vitalité et son activité feront dire à Guy Chauliac « Il a certainement été sur les champs de bataille pendant quatre ans le médecin qui a rendu les services les plus prestigieux à la France libre »[5]. D'avril à il participe à la Campagne d'Italie[3]. À la tête d'une équipe chirurgicale, il débarque le sur les plages de Provence et prend part à la libération de la France jusqu'en Alsace où il termine la guerre avec le grade de médecin-colonel[2].
De retour en Afrique après la guerre, Jean-Frédéric Vernier est nommé directeur local de la santé publique au Soudan français, poste qu'il occupe jusqu'en 1954 avant d'être muté en Guinée pour la même fonction[3]. Il est de retour en métropole en 1957 quand, promu médecin-général, il devient directeur-adjoint du service de santé au ministère de la France d'outre-mer[4]. En 1959, il est directeur du service de coopération sanitaire au ministère de la santé publique et de la population puis directeur du service de santé des troupes françaises stationnées à Madagascar en 1963 après avoir été promu médecin-général-inspecteur[4]. Retraité en 1967, Jean-Frédéric Vernier meurt le à Sanary-sur-Mer où il est inhumé au cimetière de la Guicharde[2].
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