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artiste designer De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Baptiste Pontecorvo, connu comme Blitz, né le à Saint-Mandé est un pionnier du graffiti dans les années 80, artiste-designer, scénographe et théoricien de la spatialité français[1].
Naissance | |
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Pseudonyme |
Blitz |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
École supérieure de design industriel |
Distinction |
Salon des artistes décorateurs (SAD) du meilleur jeune designer (1985) |
Il est le fils du peintre Alain Pontecorvo et de la styliste Geneviève Delaporte.
Jean-Baptiste Pontecorvo commence sa carrière en tant que street artist dès 1982 sous le pseudonyme de Blitz. Avec Asphalt et Spirit, ils créent le collectif Paris City Painters qui deviendront La Force Alphabétick, Sur la scène urbaine, il fréquente Keith Haring, JonOne, Bando, Karim Boukercha, André ou encore Aurèle Ricard. Par son implication, il contribue à l’histoire du mouvement du graffiti français jusqu'à sa participation en 1992 à l’exposition collective « Rencontre franco-américaine du graffiti » au Musée des Monuments français à Paris[2],[3].
« Tous les week-ends, on entrait dans les catacombes via une plaque d'égout rue des Feuillantines, près du Panthéon, se souvient l'artiste Blitz, membre du collectif La Force Alphabetick. Il fallait descendre par une échelle, arpenter des petits couloirs, se casser parfois en deux pour passer. »
Le journaliste Raphaël Turcat fait le récit de ces années 80 à Paris dans le hors-série n°12 Le Parisien "Histoires de Paris" daté du 8 septembre 2020.
Les toiles "Chronologie" (1984) et "Elle voulait un petit chien de garde et des rosiers" (1988) de Blitz intègrent en 2014 la section Vintage de la Collection Gallizia[4].
En 2024, au Musée des Beaux-Arts de Rennes, Blitz est invité à participer à la grande rétrospective "Aérosol, l'histoire du graffiti". L’émergence du graffiti en France, des années 1960 à 1986, avec des oeuvres rares et inédites de Blitz, et aussi Blek le rat, Jef Aérosol, Marie Rouffet, Miss.Tic, Bando, Futura2000, Dee Nasty, Loly Pop…[5]
A 19 ans, en 1985, Jean-Baptiste Pontecorvo présente une table et un hamac à l’exposition du Salon des artistes décorateurs au Grand Palais à Paris et remporte la mention spéciale du jury en tant que plus jeune designer. Cette mention lui permet d’exposer à la Villa Médicis, à Rome, en 1986, lors de la rencontre franco-italienne du design.
Il prototype le vélo électrique du futur postier qui est présenté au Salon du cycle en 1987 et se fait remarquer par son mobilier à technologie embarquée[6].
Diplômé de l’école supérieure de design industriel (ESDI)[7] en 1995, section Architecture d’intérieur – il reçoit les félicitations du jury sous la direction de Jean-Michel Wilmotte[8]. Au sein de l’association La Source, de Gérard Garouste, il anime des ateliers de création d’objets avec les enfants, dispense des cours de 3D et commence à s’intéresser à la perception de la spatialité.
Directeur artistique en 1995 d’un nouveau-né de la presse artistique, le magazine Technikart (n°1 à 12). Il est le rédacteur en chef du n°10 spécial design. Il produit en 1999 un documentaire "Scanner" sur les coulisses du design en France, présenté à la Fondation d'entreprise Pernod Ricard et à la Fondation 3 Suisses, qui dresse un état des lieux du design et de ses enjeux sociétaux.
A travers son livre-manifeste Villa TEO[9],[10], avec l’historien du design Raymond Guidot, Jean-Baptiste Pontecorvo formalise en 2009 sa vision d’un design conciliant l’écologie et la technologie pour un monde plus harmonieux. Au Palais de Tokyo en 2010, il participe à la vente caritative organisée par Pierre Bergé au profit de SOS Racisme[11].
Dans l'ouvrage « Descente interdite »[12] de Karim Boukercha, paru en 2011, Blitz raconte son lien direct avec les sous-sols parisiens.
Invité au lieu du design avec Raymond Guidot et Gilles de Bure, il présente la maquette 3D de la Villa TEO. Par cette immersion, il rend visible son regard sur l'espace théorisé sous l'appellation Temps - Espace - Oxygène[13],[14].
Sa première scénographie est une installation pour l’artiste Fred Forest exposé à L’Espace Pierre Cardin en 2002, intitulée "Centre du monde": il s'agit d'une machine à ralentir le temps. L'installation comporte une application, le public peut accélérer ou ralentir le temps sur une page web par rapport à l’heure officielle de Greenwitch, tandis que in situ, il montre un cœur synthétique qui émet des battements en fonction des hits cardiaques.
Depuis 2016, Jean-Baptiste Pontecorvo collabore en tant que scénographe avec l’agence d’ingénierie culturelle CMC. Il imagine et réalise avec l’expert Claude Mollard :
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