Une révolte dans la ville de León, au centre du Mexique, fait plus de vingt morts après la proclamation des résultats des élections communales.
La Grande-Bretagne accepte l’ouverture de négociations en vue de son retrait d'Égypte.
Janvier - mai, puis 1947: échec des conférences américano-soviétiques pour l’unification de la Corée[1] (1946 et 1947).
Janvier - avril: commission Bevin (chef de la diplomatie britannique) sur le sort des Juifs d’Europe. Elle conclut à la nécessité du Mandat ou à la tutelle de l’ONU en Palestine. Elle propose l’annulation des principales résolutions du Livre blanc de 1939, dont les quotas à l’immigration, et estime qu’il faut favoriser le développement économique pour que les Arabes rattrapent le niveau de vie des Juifs. Le rapport est rejeté par les deux parties. La tension monte entre Washington et Londres durant l’été en raison du refus britannique de favoriser l’immigration juive d’Europe.
l’empereur du JaponHirohito renonce à son ascendance divine;
la Thaïlande conclut un traité avec le Royaume-Uni et l’Inde par lequel elle renonce, entre autres, à ses prétentions sur les territoires malais qui lui avaient été cédés pendant la guerre[2]. Les relations diplomatiques du pays avec les États-Unis sont renouées le même mois.
Le communiste Władysław Gomułka est nommé Ministre des territoires libérés, un poste créé pour l'administration des territoires cédés par l'Allemagne.
Exécution de William Joyce, speaker anglophone de la radio allemande pendant la guerre.
5 janvier: signature d’un traité d’aide mutuelle entre la Chine et l’Union soviétique et reconnaissance de l’existence de la Mongolie-Extérieure par la Chine. Le commerce et les relations sont rétablis entre les deux nations. La rupture sino-soviétique de la fin des années 1950 y met un terme.
6 janvier: assassinat au Caire d'Amin Osman pacha, ancien Ministre des finances égyptien.
7 janvier: retour des Français au Cambodge. Norodom Sihanouk se contente de l’autonomie interne. Il instaure un régime constitutionnel (1947), mais garde le pouvoir.
13 janvier (Chine): signature en présence d’un représentant américain d’un accord entre Kuomintang et communistes sur la cessation des hostilités et l’évacuation de la Mandchourie par les communistes.
17 janvier: le Tanganyika et le Cameroun britannique passent sous tutelle de l´ONU, sous pression des États-Unis qui préparent la décolonisation après la Seconde Guerre mondiale. Le but des Américains étant d´éviter que les colonies deviennent des États communistes[5].
31 janvier: première Constitution Yougoslave promulguée par l’Assemblée constituante. Calquée sur la Constitution soviétique de 1936, elle proclame en droit l’égalité de tous les peuples constituant la république, sans distinction de nationalité, de race ou de religion. L’Assemblée constituante se réorganise en Parlement national.
Richard A. Joseph (trad.de l'anglais), Le mouvement nationaliste au Cameroun: Les Origines sociales de l'UPC (1946-1958), Paris, Karthala, , 414p. (ISBN2-86537-157-3, lire en ligne), p.93