Il est connu pour ses peintures religieuses et reçoit de nombreuses commandes officielles.
Né à Périgueux, Jacques-Émile Lafon est le fils de Charles Lafon (des Balans) (1789-1861) et Marie Balan (1794-1870). Il a un frère, Pierre Charles Lafon (1815-1875), dont la fille Jeanne Marie Éva Lafon (1841-1871) épousera le célèbre marchand de tableaux Paul Durand-Ruel[3],[4].
En 1841, il épouse Marie-Antoinette Choiselat-Gallien, fille de l'orfèvre réputé Louis-Isidore Choiselat et belle-sœur du photographe et ingénieur Stanislas Ratel. Ils auront six enfants, dont quatre fils. Deux seront moines. Le quatrième enfant, François Lafon (1846-1913), deviendra peintre et aura un fils également peintre[5],[8],[6].
Grand ami de Louis Veuillot, celui-ci l'a toujours soutenu dans sa carrière[5].
La ville de Périgueux a donné son nom à une de ses rues en son hommage.
Jacques-Émile Lafon est apprécié pour sa peinture religieuse et reçoit de nombreuses commandes officielles[5].
La signature du peintre change selon le style des œuvres, ce qui rend son identification plus difficile et crée des confusions fréquentes sur son prénom dans les catalogues: «LAFON», «Jacques Émile Lafon», «J. EMILE LAFON», «J.E.L», «J.E. LAFON», «J.L.E.», «J.EMILE L.» (parfois lu «EMILE G.»), etc.[5].
De nombreux tableaux de Jacques-Émile Lafon sont conservés dans les églises de France, dont plusieurs sont inscrits sur les listes des monuments historiques.
1850, Mort de l'archevêque de Paris, monseigneur Affre, commande par l'État français d'une copie interprétée d'après son tableau exposé au Salon de 1849, Rodez, musée des Beaux-Arts Denys-Puech[13].
1850, Portrait de monseigneur Affre, Rodez, musée des Beaux-Arts Denys-Puech[14].
Transposition du corps de Saint François Xavier à Goa (Indes portugaises), des miracles se font sur son passage (1859), Paris, église Saint-Sulpice.
La Transposition de saint François Xavier (1859, détail), Paris, église Saint-Sulpice, chapelle de Saint-François-Xavier.
Puissance miraculeuse de Saint François Xavier, il ressuscite un mort à Coulan (Gdes Indes), Paris, église Saint-Sulpice.
1849, Portrait de Eugène Taconet, exécuté à Saint-Valery-en-Caux en aout 1849, représenté sur le bord de la mer, une main dans sa poche, et de l'autre tenant sa canne et son chapeau[30].
«Lafon», exposition itinérante organisée par le musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, les archives départementales de la Dordogne et les Amis de la cathédrale Saint-Front, du 21 septembre au .
Michel Soubeyran, «Sur une visite du pape Pie IX à Jacques-Émile Lafon», Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord Périgueux, 1981, vol. 108, n°2, pp.168-172.Résumé en ligne.
(T ) ZIMMER, Jésus parmi les docteurs. Une oeuvre méconnue de Jacque-Émile Lafon provenant de la collection Michelin et conservée en l'église Saint-Quiriace de Provins, Provins: Société d'Histoire et d'Archéologie de l'Arrondissement de Provins, 2017, (lire en ligne)
«Portrait lithographié de Jacques-Émile Lafon, né à Périgueux en 1817 et mort en 1886», lithographie, Paris, imprimerie Lemercier, vers 1880, dans le Panthéon des Illustrations françaises du XIXe siècle, Abel Pilon éditeur, Paris, tome IX, (lire en ligne).
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome 3, M-Z, Paris, Librairie Gründ, 1939, p.10(lire en ligne).
Michel Soubeyran, «Sur une visite du pape Pie IX à Jacques-Émile Lafon», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, Périgueux, 1981, t.108, no2, p.168-172([PDF] lire en ligne).
Brigitte et Gilles Delluc, «La peinture de l’abside de Cadouin», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2005, t.132, p.387-412, ill. ([PDF] lire en ligne)
Nathalie André et Françoise Perret, Du noir à l'or, conserver, restaurer, valoriser, Éditions La Lauze, 2006 (résumé en ligne).
(T ) ZIMMER, Jésus parmi les docteurs. Une oeuvre méconnue de Jacque-Émile Lafon provenant de la collection Michelin et conservée en l'église Saint-Quiriace de Provins, Provins: Société d'Histoire et d'Archéologie de l'Arrondissement de Provins, 2017, (lire en ligne)