Isaac Tzétzès
lettré byzantin / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Isaac Tzétzès (en grec médiéval Ἰσαάκιος Τζέτζης / Isaákios Tzétzês) est un philologue byzantin né à Constantinople au début du XIIe siècle, mort en 1138, frère de l'érudit plus prolifique Jean Tzétzès.
Ils étaient petits-fils d'un riche parvenu illettré ami de savants qu'il entretenait chez lui, et fils d'un homme très instruit, Michel Tzétzès, qui fut le principal professeur de ses deux fils, ce à quoi il consacrait beaucoup de temps. Leur mère Eudocie était la petite-fille du sébaste et grand drongaire Constantin, neveu du patriarche Michel Cérulaire et ami de Michel Psellos, qui avait épousé une Géorgienne parente de l'impératrice Marie d'Alanie[1]. Très instruit comme son frère, Isaac se consacra comme lui à des travaux de philologie, mais il mourut jeune et son œuvre est donc beaucoup moins importante. Il a laissé au moins un commentaire sur la métrique de Pindare. Quant au commentaire de la Cassandre de Lycophron que les manuscrits transmettent sous son nom, c'est moins net : son frère se l'attribue à deux reprises, mais dit aussi ailleurs qu'Isaac avait bien commenté Lycophron[2].