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L’Inspection générale des bibliothèques (IGB) est un ancien service d'inspection français exerçant son activité dans le domaine des bibliothèques. Il relevait du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche mais il était aussi au service du ministère de la Culture, qui donnait son avis sur la gestion du service. Il pouvait aussi, avec l'accord des deux ministres dont il dépend, intervenir dans d'autres ministères ou à l'étranger. Depuis le , ses missions sont reprises par l’Inspection générale de l'Éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR).
Fondation | |
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Successeur |
Sigle |
IGB |
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Forme juridique | |
Domaine d'activité |
Administration publique (tutelle) de la santé, de la formation, de la culture et des services sociaux, autres que sécurité sociale |
Pays |
Doyen |
Benoît Lecoq (d) (depuis ) |
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SIREN | |
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OpenCorporates |
L'Inspection générale des bibliothèques est régie par l'article R. 241-17 du code de l'éducation[1].
Le , Louis XVIII nomme Charles-Hyacinthe His « inspecteur général des bibliothèques et des dépôts littéraires de la France ». Il semble que cette nomination ait été au moins en partie motivée par la volonté d'écarter l'intéressé, alors chef de la division de la Librairie, de ses fonctions précédentes[2]. His exerce ses fonctions jusqu'en 1848, mais ne semble avoir rédigé qu'un seul rapport. Dès 1838, un second inspecteur, Ravaisson-Mollien, est nommé avec le titre d'« inspecteur général des bibliothèques publiques de France »[3]. Un poste d'« inspecteur des bibliothèques des facultés » est confié en 1873 à Henri Baudrillart, avec compétence sur les bibliothèques des lycées[3].
L'année suivante, le champ de l'inspection est étendu aux bibliothèques populaires. En 1878 sont créés deux postes spécifiques d’« inspecteurs généraux des bibliothèques populaires et scolaires »[4].
L'inspection des bibliothèques a été jointe à partir de 1884, en vertu du décret du , à celle des archives (qui avait été créée en 1853), avec quatre inspecteurs généraux des bibliothèques et des archives[5]. Toutefois le nombre d'inspecteurs est réduit à trois en 1888 puis à deux en 1921.
Cette situation dure jusqu'en 1945, quand le décret du instaure trois inspecteurs généraux des bibliothèques et de la lecture publique[5]. Le nombre d'inspecteurs passe à quatre en 1969 puis à huit en 1988.
Les inspecteurs généraux ont pendant longtemps constitué un corps distinct de la fonction publique. Avec la réforme de 1992, ce corps a été mis en extinction : les missions d'inspection sont alors confiées à des conservateurs des bibliothèques, ayant atteint au moins le grade de conservateur en chef ou promus conservateurs généraux. De corps d'inspection, l'IGB devient alors service d'inspection, jusqu'à son intégration dans l'inspection générale de l'Éducation, du sport et de la recherche en [6].
L'IGB comprenait dix inspecteurs généraux dont l'un, désigné par les deux ministres, portait le titre de doyen. L'IGB produisait chaque année un rapport annuel sur son activité, en ligne depuis 1995. Chacun des inspecteurs généraux des bibliothèques était plus spécialement responsable d'une zone géographique.
Au [7], l'Inspection générale des bibliothèques est ainsi composée : Dominique Arot, doyen - Inspecteurs généraux : Yves Alix, Pierre Carbone, Joëlle Claud, Jean-Luc Gautier-Gentès, Thierry Grognet, Benoît Lecoq, Charles Micol, Hélène Richard, Françoise Legendre.
Au , on trouve : Pierre Carbone (doyen), Olivier Caudron, Joëlle Claud, Isabelle Duquenne, Odile Grandet, Thierry Grognet, Benoît Lecoq, Françoise Legendre, Carole Letrouit, Philippe Marcerou.
Au , on trouve : Benoit Lecoq (doyen), Pierre-Yves Cachard, Olivier Caudron, Joëlle Claud, Isabelle Duquenne, Odile Grandet, Thierry Grognet, Françoise Legendre, Carole Letrouit, Philippe Marcerou.
Le rôle de l'inspection générale des bibliothèques se divise en trois missions principales.
Le nom même d'inspection indique que les inspecteurs sont chargés de surveiller et d'évaluer les bibliothèques publiques françaises. Les établissements concernés sont les bibliothèques municipales, les bibliothèques départementales et les bibliothèques universitaires.
L'inspection est parfois demandée respectivement par la commune, par le département ou par l'université dont la bibliothèque dépend, mais peut aussi se faire à l'initiative de l'IGB ou des ministres. Les bibliothèques universitaires sont en principe inspectées avant la conclusion de chaque contrat quadriennal entre l'État et l'université. Les inspecteurs généraux des bibliothèques peuvent formuler des remarques et suggérer des réformes ; en revanche ils ne disposent pas de pouvoir de sanction.
Les personnels des bibliothèques publiques françaises sont gérés par l'administration (ministère, collectivités), mais les inspecteurs généraux des bibliothèques interviennent pour l'aider dans cette tâche. Dans certains cas, ils apparaissent plus neutres et peuvent donc plus facilement arbitrer.
L'inspection générale des bibliothèques réalise aussi des missions d'étude, d'évaluation, d'expertise, de conseil dans le domaine des bibliothèques publiques. Il le fait, soit de sa propre initiative, soit à la demande des ministres. Ces études peuvent porter sur des sujets variés : le patrimoine écrit, l'intercommunalité et les bibliothèques, l'organisation des bibliothèques universitaires d'Île-de-France ou encore le recrutement et la formation des bibliothécaires. En outre, les inspecteurs généraux des bibliothèques font partie de conseils d'administration de certains établissements publics ayant une compétence en la matière, qu'il s'agisse de bibliothèques autonomes ou d'établissements d'enseignement supérieur.
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