Ilonse
commune française du département des Alpes-Maritimes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Ilonse est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ilonse | |||||
Village d'Ilonse. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Richard Lions 2020-2026 |
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Code postal | 06420 | ||||
Code commune | 06072 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ilonsois | ||||
Population municipale |
142 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 01′ 59″ nord, 7° 06′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 351 m Max. 1 992 m |
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Superficie | 40,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tourrette-Levens | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | ilonse.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Ilonsois.
Ilonse se situe à 25 km de Clans et 72 (une heure) de Nice.
Commune proche de la vallée de la Tinée[1].
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[3]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Ilonse, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[4].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :
Ilonse dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 250 équivalent-habitants[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 089 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas à 4 km à vol d'oiseau[10], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
La route arrive à Ilonse en 1945. Une route est inaugurée en septembre 1987 entre Ilonse et Pierlas.
Village accessible par les départementales depuis la nationale 202, Touët-sur-Var, D 28 puis D 428 et M 59 depuis Pierlas[15].
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[16].
Au , Ilonse est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), prairies (1,6 %)[21].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Une voie romaine reliait les deux capitales successives de la province des Alpes-Maritimes, Cimiez et Embrun. Elle devait passer par la vallée de la Tinée et à partir de Saint-Sauveur-sur-Tinée se dirigeait vers le Var par Ilonse ou Roubion.
L'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona avait un prieuré placé sous le vocable de saint Laurent et une chapelle Notre-Dame à Ilonse.
Le village apparaît dans le cartulaire de l'abbaye de Lérins au XIe siècle[22], Ilontia, puis au XIIe siècle Ilonza dans le cartulaire de la cathédrale de Nice.
Le village a d'abord appartenu à la famille Féraud de Thorame, Thorame-Glandevès, puis aux Grimaldi de Bueil au XIVe siècle.
La peste de 1327 emporta toute la population qui se trouvait dans le vieux castel.
En 1344, Astruge Grimaldi ou Astruga Rostagni-Grimaldi[23], devenue veuve, acheta la seigneurie aux Glandevès mais dût faire valoir ses droits auprès de la Communauté des habitants par la force[24]. Le , le viguier de Tinée donne l'investiture de la seigneurie aux barons de Beuil et ordonne aux habitants d'Ilonse de reconnaître Astruge Grimaldi. Les habitants passent l'acte de reconnaissance mais refusent de payer certaines redevances féodales, en particulier de participer au paiement de la dot de Tiburge Grimaldi à son mariage avec Ludovic ou Louis Lascaris de Vintimille. Traités durement par les agents de la dame Astruga, les habitants se révoltent. Faucon d'Agoût au nom du sénéchal de Provence Hugues del Bazo vient à Ilonse avec ses milices et décide de convoquer un tribunal arbitral composé du chevalier Guillaume du Puget et de Philippe Balbi, co-seigneur de Saint-Sauveur-sur-Tinée. Le jugement est prononcé par l'évêque de Nice et Philippe Balbi en présence de la dame Astruga, de son père Guillaume Rostaing, de son fils Barnabé Grimaldi et des représentants de la commune, et publié le . Ils sont condamnés le à payer une indemnité.
Le , Jean Grimaldi de Bueil renonce contre 105 écus annuels à tous ses droits féodaux sur les habitants d'Ilonse sauf exceptions énoncées.
En 1621, à la suite de l'exécution du dernier comte de Beuil, Annibal Grimaldi, le château est démoli. Ilonse devient une seigneurie des Badat, et les habitants font hommage et prêtent serment de fidélité le [25].
En 1729, Ilonse devient une seigneurie des Pascalis avec le titre de comte[26].
En 1848, le hameau d'Abeleria est détruit par un incendie.
En 1860, Ilonse, comme la plus grande partie du comté de Nice, est rattachée à la France. La commune fait alors partie du canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1800 | Matheudi | |||
1803 | Ciamos | |||
1803 | Jean-Louis Remusatty | |||
1807 | Antoine Chamossi | |||
1815 | Charles Ciamos | Syndic | ||
1816 | Jean Antoine Chiabaudo | Syndic | ||
1816 | Jean Honoré Bergondi | Syndic | ||
1819 | Jean Stéphane Audoli | Syndic | ||
1821 | Charles Ciamos | Syndic | ||
1823 | Louis Chiabaudo | Syndic | ||
1825 | Jean-Stéphane Audoli | Syndic | ||
1829 | Joseph Antoine Puons | Syndic | ||
1831 | Jean-Stéphane Audoli | Syndic | ||
1833 | Jean Baptiste Ricelme | Syndic | ||
1837 | Joseph Robion | Syndic | ||
1840 | Jean Baptiste Ricelme | Syndic | ||
1846 | Laurent Issautier | Syndic | ||
1849 | Joseph Ciampossin | Syndic | ||
1852 | Joseph Ciabaut | Syndic | ||
1857 | Laurent Issautier | Syndic |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1860 | Laurent Issautier | |||
1865 | François Audoly | |||
1870 | Jean Bres | |||
1874 | Baptiste Audoli | |||
1878 | Augustin Ciamos | |||
1884 | Jean-Baptiste Audoli | |||
1888 | Joseph Mario | |||
1890 | Louis Poesi | |||
1892 | Jean-Baptiste Richelme | |||
1896 | Baptiste Ricelme | |||
1900 | Baptiste Ciamos | |||
1904 | Baptiste Ricelme | |||
1908 | Joseph Pierlas | |||
1912 | Eugène Dalbouse | |||
1929 | Joseph Ribotti | |||
1934 | Honoré Riquier | |||
1935 | Louis Paul | |||
1938 | André Rousset | |||
1938 | Charles Rousset | |||
1945 | Louis Bres | |||
1945 | Lucien Pierlas | |||
1983 | Michel Rittano | |||
1995 | Christian Castellani | |||
mars 2008 | En cours | Richard Lions[27] | DVD | Fonctionnaire |
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 142 habitants[Note 3], en évolution de −26,8 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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194 | 147 | 142 | - | - | - | - | - | - |
En 1925, fermeture de l’école d’Abillièra.
En 1968, fermeture de l’école au village.
Établissements d'enseignements proches[34] :
Professionnels et établissements de santé[35] :
Patrimoine religieux :
Patrimoine rural :
Blason | D’or aux trois rencontres de bélier de sable accornés d’argent, au chef de sinople chargé de trois épis de blé du champ[66]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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