A Great Collection of Fabricated Traditions (d), al-Muntaẓam fī tārīkh al-umam wa-al-mulūk (d), Talbis Iblis (d), Al wafa ba Akhwa lil Mustafa (d), Zad al-Masir fi ‘Ilm al-Tafsir (d)
Ibn al-Jawzi est né entre 1112 et 1116 dans une famille fortunée de Bagdad, inconnue avant cela pour sa noblesse ou sa science, et qui travaillait dans le commerce de cuivre. L'origine de son nom Ibn al-Jawzî est sujette à controverse, mais les biographes arabes médiévaux la rapportent généralement à la présence d'un noyer (al-Jawza) qui se serait trouvé dans la maison de ses ancêtres; d'autres soulignent qu'un membre de sa famille aurait habité le port d'Al-Jawz à Bassora, ou encore qu'ils auraient travaillé dans la culture et le commerce des noix.
Ibn al-Jawzi était connu pour ses travaux dans l'exégèse du Coran, ainsi que ses nombreux commentaires du domaine du hadith. Un des plus célèbres de ce dernier est son Tahqiq, un recueil des principales sources de jurisprudence islamique utilisé par l'école hanbalite, ainsi que d'une étude sur le droit du travail (fîqh). Aux yeux de ses contemporains Bagdadiens, cependant, il était essentiellement connu en tant que prédicateur public (wāʿiẓ). Enfant précoce, il aurait fait son premier discours à l'âge de dix ans, auquel assista une foule de 50 000 personnes, et il fut l'auteur de son premier livre à l'âge de treize ans[2].
Il a eu de nombreux enfants - une douzaine, dont le plus connu est Muḥyī al-Dīn Ibn al-Jawzi(ar), à ne pas confondre avec son petit-fils par sa mère Sibt ibn al-Jawzi[3].
Ibn al-Jawzi est connu pour sa position théologique contre d'autres hanbalites de son époque, en particulier Ibn al-Zaghuni et Al-Qadi Abou Ya`la. Il les considérait comme ayant été trop loin dans leurs études sur les attributs de Dieu et il les accusa d'anthropomorphisme. Ibn al-Jawzi croyait que l'imam Ahmad Ibn Hanbal désapprouva aussi cette conception. Son travail le plus célèbre dans ce domaine est son livre intitulé Daff' Shubah al-Tashbih.
Dans ce même ouvrage il défend la croyance de l’imam Ahmad en disant: «Ahmad (C’est-à-dire l’imam Ahmad Ibnou Hanbal) n’a jamais attribué de direction à Al-Bârî (Le Créateur: c’est-à-dire Allâh)»[4].
Et il y dit également: «Ce qu’il est un devoir de croire pour nous, c’est que l’Être de Allâh ne se divise pas, qu’Il n’est pas contenu dans un endroit et qu’Il n’est pas attribué du changement ni du déplacement»[5].
De plus l'Imâm Ibn al-Jawzi n'était pas opposé à l'interprétation (tawîl). C'est ainsi qu'il dit dans son livre "Al-Majaliss": «Comment peut-il dire que les salaf n’ont pas utilisé le ta-wil (interprétation) alors qu’il est rapporté dans le sahih que Ibnou ‘Abbas avait présenté de l’eau au prophète (salla l-Lahou ‘alayhi wa sallam) pour le woudou et qu’il avait dit [ce qui a pour sens: ]«Ô Allah, augmente-le en connaissances des lois de la religion et enseigne-lui l’interprétation (at-ta-wil).» Alors de deux choses l’une: soit le Messager a voulu faire une invocation en sa faveur, soit il a invoqué contre lui. Or il est indispensable que tu dises qu’il a voulu faire une invocation en sa faveur et non pas contre lui. Et si le ta-wil était interdit, cela aurait été une invocation contre lui et non pas en sa faveur. Ensuite on dit: de deux choses l’une, soit tu dis que l’invocation du Messager n’est pas exaucée, et ce n’est pas vrai; et si tu dis qu’elle est exaucée, tu auras quitté ta ligne de conduite, et ta parole qu’ils [les salafs] n’utilisaient pas l’interprétation sera caduque. Et comment puisque Allah dit [ce qui a pour sens: ] «Et ne sait son interprétation que Allah et ceux qui sont versés dans la science»[Souratou Ali ‘Imran / 7] .[6]fin de citation
Il a dit également à ce sujet: «Sache que les gens sont, au sujet de ce qui est parvenu des attributs [de Allâh dans les textes moutachâbihah] de trois sortes: L’une d’entre elles: Les laissez tels qu’ils sont parvenus, sans tafsîr et sans ta-wîl sauf dans le cas où il y a une nécessité comme dans la parole d'Allâh ta’âlâ {وجاءَ ربُّكَ} «wa jâ-a rabbouka» c’est-à-dire: l’ordre de ton Seigneur viendra et ceci est la voie des Salafs.»[7]
Voici la liste de ses œuvres. Certains disent qu'il est auteur de plus de 700 œuvres[8],[9].
Sciences coraniques
Al-Mughni fi al-Tafsir, 81 parties
Zad al-Masir fi ‘Ilm al-Tafsir, 4 volumes
Taysir al-Bayan fi Tafsir al-Quran
Tadhkirat al-Arib fi Tafsir al-Gharib
Gharib al-Gharib
Nuzhat al-‘Uyun al-Nawadhir fi al-Wujuh wa al-Nadha’ir
Al-Wujuh wa al-Nawadhir fi al-Wujuh wa al-Nadha’ir
Al-Ishara ila al-Qira’at al-Mukhtara, 4 parties
Tadhkirat al-Mutanabbih fi ‘Uyun al-Mushtabih
Funun al-Afnan fi ‘Uyun ‘Ulum al-Quran
Ward al-Aghsan fi Funun al-Afnan
‘Umdat al-Rasikh fi Ma’rifat al-Mansukh wa al-Nasikh, 5 parties
Al-Musaffa bi Akuffi Ahl al-Rusukh min ‘Ilm al-Nasikh wal-Mansukh