L'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar) était un établissement public à caractère scientifique et technologique créé par décret interministériel du . Il était placé sous la double tutelle du ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'IFSTTAR a fusionné le avec l'université Paris-Est Marne-la-Vallée pour créer l'université Gustave-Eiffel.
Fondation | |
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Dissolution |
intègre Université Gustave-Eiffel |
Prédécesseurs | |
Successeur |
Type | |
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Forme juridique | |
Domaine d'activité | |
Siège | |
Pays |
Chercheurs |
260 |
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Direction |
Hélène Jacquot-Guimbal (directrice générale) Serge Piperno (directeur scientifique) |
Organisation mère |
Université Paris-Est (depuis ) |
Filiales |
Institut des sciences de la Terre, Fuel Cell Lab (d), Laboratoire d'Ingénierie Circulation Transport (d), NAVIER (d), Laboratoire des Systèmes et Applications des Technologies de l'Information et de l'Energie (d) |
Affiliation | |
Budget |
105 M€ () |
Site web |
SIREN | |
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TVA européenne | |
OpenCorporates |
Historique
La fondation de l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar) remonte au , à la suite de la signature du décret interministériel 2010-1702[1] marquant la fusion, au de l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) et du Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC).
Organisation
Le conseil d'administration comprend vingt-deux membres : dix représentants de l'État, représentant chacun des ministres chargés respectivement de l'équipement, des transports, de l'environnement, de la recherche, de l'enseignement supérieur, du budget, de l'industrie, de la santé, de l'intérieur et de la défense ; huit personnalités qualifiées extérieures à l'institut ; quatre représentants du personnel de l'institut. il existe par ailleurs un comité scientifique, et un comité d'éthique.
Implantations
- Marne-la-Vallée (siège de l'Institut, Campus Descartes)
- Lille-Villeneuve-d'Ascq (Cité scientifique)
- Versailles–Satory
- Nantes-Bouguenais
- Lyon-Bron
- Salon-de-Provence/Marseille (campus Méditerranée)
- Grenoble
- Belfort
Le site de Paris, situé au 58 boulevard Lefebvre, dans le 15e arrondissement de Paris a été le siège de l'Ifsttar de la création de l'Institut en 2011 jusqu'à fin 2012. En , ce site a été fermé[2] et le siège a été transféré à Marne-la-Vallée.
Directrice générale
- Depuis 2011 : Hélène Jacquot-Guimbal
Départements scientifiques
- Département Matériaux et structures (MAST)
- Département Géotechnique, Environnement, Risques naturels et Sciences de la terre (GERS)
- Département Composants et systèmes (COSYS)
- Département Transport, santé, sécurité (TS2)
- Département Aménagement, mobilités et environnement (AME)
Chiffres clés
L'Ifsttar emploie 1052 agents (chiffre 2017) sur 9 sites géographiques, le budget de 105 M€.
Activités de recherche
Missions
L’institut a pour missions de réaliser ou faire réaliser, d’orienter, d’animer et d’évaluer des recherches, des développements et des innovations dans les domaines du génie urbain, du génie civil et des matériaux de construction, des risques naturels, de la mobilité des personnes et des biens, des systèmes et des moyens de transports et de leur sécurité, des infrastructures, de leurs usages et de leurs impacts, considérés des points de vue technique, économique, social, sanitaire, énergétique, environnemental et humain.
L’institut a notamment vocation à :
- conduire des recherches fondamentales et appliquées, des études méthodologiques et des développements d’essais et de prototypes ;
- mener tout travaux d’expertise et de conseil dans les domaines mentionnés au premier alinéa du présent article ;
- mettre en œuvre une politique d’information scientifique et technique et assurer la diffusion des connaissances acquises, notamment par les publications, la réglementation technique et la normalisation ;
- mener une politique de valorisation des résultats de ses travaux de recherche scientifique et technologique, notamment sous forme d’appui technique, de transfert de technologie, d’essai et de certification ;
- contribuer à la formation à la recherche et par la recherche ainsi qu’à la formation initiale et continue ;
- contribuer au rayonnement international et à l’exportation de l’expertise et des techniques qu’il développe.
Publications et éditions
Librairie en ligne
En , l'Ifsttar a ouvert sa librairie en ligne[3] et met à disposition des internautes les livres, ouvrages, rapports de recherche, guides techniques et méthodes d'essai édités dans les anciennes collections de l'Inrets et du LCPC. Ce fonds documentaire représente 40 ans de production scientifique et déjà 600 œuvres sont en téléchargement gratuit.
Magazine Trajectoire
Depuis sa création, l'Ifsttar édite son magazine trimestriel, Trajectoire[4]. Ce magazine a pour vocation de faire connaitre les recherches, l'expertise et les métiers de l'Ifsttar.
Références
Voir aussi
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