Héraclitéisme
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L'héraclitéisme est d'abord défini par le Dictionnaire des concepts comme la doctrine du devenir chez Héraclite et plus loin l'héraclitéisme n'est pas seulement un mobilisme universel, auquel on a voulu le réduire, mais il est aussi « un essai d'explication systématique dans le plus pur style ionien, de la matière du monde et de ses transformations »[1]. La tradition retient un certain nombre de termes (Logos, Polemos, Un-Tout, feu, devenir...) dont elle attribue la paternité philosophique à Héraclite, en opposition à son presque contemporain, Parménide, penseur de l'Être et de la vérité immuable. Mais c'est surtout les thèmes du mobilisme universel et du devenir que cette tradition a retenu. L'influence d'Héraclite s'est exercée sur de nombreux philosophes dont parmi les plus grands et les plus contemporains : Hegel, Nietzsche, Eugen Fink, Martin Heidegger. Philippe Choulet[2] évoque une liste des mythologies récentes qui font d’Héraclite un totem et un fétiche : Heidegger, Beaufret, Char, Borges, Queneau, entre autres. En fonction des thèmes ci-après retenus, l'article présente quelques aperçus sur la place d'Héraclite dans l'histoire de la philosophie.