site web d'information créé en 2005 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
HuffPost, anciennement Huffington Post, est un site web d'information créé en 2005 aux États-Unis et décliné dans plusieurs pays.
Le Huffington Post est un journal d'information gratuit d'origine américaine publié exclusivement sur Internet. Cofondé en 2005 par Arianna Huffington, qui en a été la rédactrice en chef jusqu'au [1], Kenneth Lerer (en), Jonah Peretti (en) et Andrew Breitbart[2], il fait appel à de nombreuses collaborations et sources externes. Il emploie ainsi près de 20 000 blogueurs qu'il ne rémunère pas[3].
Le site originel américain, The Huffington Post, est racheté en par AOL pour 315 millions de dollars[4],[5],[6], puis connait une expansion internationale grâce à des versions développées le plus souvent avec des partenaires locaux, dans un premier temps (2011) en anglais (Royaume-Uni et Canada), puis, en 2012, en français avec Le Huffington Post (fondé en partenariat avec le groupe Le Monde) et Le Huffington Post Québec[7].
Ont suivi El Huffington Post en Espagne le (en partenariat avec le journal El País), L'Huffington Post en Italie (en partenariat avec L'Espresso) le [8], Huffington Post Japon avec Asahi Shinbun en , et enfin Al Huffington Post en français pour les pays du Maghreb en [9]. Depuis , le site du Huffington Post en allemand a été mis en ligne[10],[11]. Le , le Huffington Post est lancé au Brésil[12] en partenariat avec le groupe Abril.
En , le groupe américain de télécommunications Verizon acquiert AOL, incluant donc ses activités dans la publicité mobile Huffington Post, TechCrunch et Engadget pour 4,4 milliards de dollars[13].
En , BuzzFeed annonce l'acquisition de HuffPost à Verizon. En parallèle Verizon prend une participation dans BuzzFeed[14], une société sous juridiction du Delaware (un paradis fiscal), et condamné plusieurs fois pour ses publireportages masqués[15],[16] et supprimant les articles allant à l'encontre de ses annonceurs[17],[18].
En , les actionnaires majoritaires du Monde annoncent entrer en négociation avec BuzzFeed pour acquérir davantage de parts dans la version française du HuffPost. En rachetant 51 % des parts, Le Monde deviendrait l'actionnaire majoritaire du HuffPost France avec 85 % du capital[19]. Un accord pour ce rachat a été conclu en [20],[21].
La version américaine du Huffington Post se contente globalement de reprendre les informations parues dans d’autres organes de presse[26].
Bien qu'Arianna Huffington dise vouloir « dépasser le clivage droite-gauche », les contributeurs du journal sont majoritairement classés politiquement à gauche[27].
Si le journal se présente lui-même dans une publication comme n'étant « ni de gauche ni de droite mais pas sans point de vue »[28], la ligne éditoriale du Huffington Post France est décrite comme de gauche[3] ou de gauche sociale-démocrate[réf. nécessaire].
Comme d'autres médias français en ligne, il suit avec assiduité l'actualité concernant les minorités homosexuelles, bisexuelles et transgenres (LGBT)[29].
Le Huffington Post est représenté[30] dans le Comité DSMA, chargé de censurer dans les médias les informations dont le gouvernement britannique considère la divulgation comme compromettant les opérations de l'armée ou des services secrets[31].
Le Huffington Post est critiqué, notamment aux États-Unis, en raison de son goût pour le spectaculaire et de son utilisation de clickbaits consistant à ne s'intéresser qu'à des éléments sensationnels au détriment de la qualité ou de l'exactitude des informations, afin de produire des revenus publicitaires[32]. De son côté, Olivier Tesquet, de Télérama, campe le canal historique du journal comme étant « le potin à fort potentiel de clic »[28].
Le site accueille plusieurs milliers de blogueurs. Leur paiement est discrétionnaire et 95 % d'entre eux ne sont pas rétribués[27]. Une procédure judiciaire en nom collectif était d'ailleurs en cours en 2012 pour « travail non rémunéré »[27]. En revanche Arianna Huffington considère, de son côté, que ces blogueurs devraient la remercier, car « l'expression personnelle est devenue une source d'accomplissement pour les gens »[27].
Bill Keller, directeur de la rédaction du New York Times, reproche au Huffington Post de n'offrir aucune information originale et vérifiée (ce qui est le plus coûteux pour un journal) et de se contenter de rassembler les nouvelles fournies par d'autres publications, en particulier les potins de la presse people, dont il s'approprie impudemment le contenu[27]. Autrement dit, le site ne serait pour lui qu'un pilleur d'informations[27].
En , la version arabe du HuffPost (le HuffPostArabi) a été censurée en Égypte après plusieurs articles hostiles au régime en place[24].
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