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acteur américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hoot Gibson est un acteur américain né le et mort le . Révélé à la fin des années 1910 chez Universal Pictures, il devient une des figures les plus importantes du western muet durant une décennie. Après quelques années dans le cinéma parlant, il perd son succès. La fin de sa vie est marquée par de grosses difficultés financières.
Nom de naissance | Edmund Richard Gibson |
---|---|
Naissance |
Tekamah, Nebraska |
Nationalité | Américain |
Décès |
(à 70 ans) Woodland Hills, Californie |
Profession | Acteur |
Edmund Richard Gibson nait le à Tekamah dans le Nebraska. Il y côtoie les chevaux dès son plus jeune âge[1]. À l'âge de sept ans, il déménage avec sa famille en Californie[2]. Il s'enfuit de chez lui à 13 ans pour rejoindre un cirque, puis il travaille comme cow-boy dans le Colorado[3]. En 1907, il rejoint un spectacle Wild Wild West qui se produit pendant quatre ans aux États-Unis et en Australie[2]. Il participe à de nombreux rodéos et est élu champion du monde au Pendleton Round-Up en 1912.
Il apparait au cinéma pour la première fois en 1910 dans The Two Brothers, de D. W. Griffith, pour la Biograph Company. Il y met à profit ses talents de cascadeur aux côtés de son ami Art Acord[1]. Dans les cinq années qui suivent, il est engagé entre autres dans des serials de la Kalem Company et quelques westerns de Tom Mix pour la Selig Polyscope Company. Jusqu'à la fin des années 1910, Hoot joue aussi une douzaine de fois avec son épouse Helen Gibson.
À partir de 1916, Hoot Gibson tient des seconds rôles réguliers chez Universal. En 1917, John Ford prend en main la réalisation des westerns de Harry Carey, et Hoot apparait régulièrement dans cette série à succès. Il tourne une quinzaine de fois aux côtés de Carey avec qui il liera une longue amitié. L'année suivante, sa carrière est interrompue lorsqu'il s'engage dans le corps blindé américain (US Tank Corps) à la fin de la Première Guerre mondiale[2]. De retour à Hollywood en 1919, il occupe des seconds rôles dans les westerns de Ford avec Pete Morrison[1]. Ensuite, le studio lui confie la tête d'affiche d'une série de petits westerns où il est surnommé The Smiling Whirlwind (Le Tourbillon Souriant)[3]. Il prolifère en tête de ces courts-métrages au rythme de un ou deux westerns par mois[4].
En 1921, Hoot obtient son premier grand rôle dans Action de John Ford. Il s'agit d'une des nombreuses adaptations du roman The Three Godfathers de Peter B. Kyne (en), paru huit ans plus tôt. Le film est aujourd'hui considéré comme perdu[5]. Hoot Gibson est propulsé vers la gloire et devient l'acteur numéro un d'Universal, pour qui il enchaine les films durant les années 1920[2]. Son statut atteint un niveau comparable aux plus grands cow-boys de l'époque comme Tom Mix[1]. Pourtant, il est plus un comédien qu'un homme d'action : ses films ne sont pas tellement violents et il ne porte que rarement une arme à la ceinture[3].
Après quelques westerns parlants produits en association avec Universal, Hoot Gibson se sépare finalement du studio en 1930. Il joue alors dans des westerns B pour différentes petites compagnies[2]. La qualité de ses films est en baisse et sa carrière commence à décliner[1]. En 1936, sa popularité ne résiste pas à la montée en force des cowboys chantants comme Tex Ritter et Gene Autry[3]. Chez Universal, Hoot a touché à sa grande époque des salaires énormes. Mais sa fortune a depuis totalement fondu, à cause de ses nombreux mariages et surtout de ses passions pour les voitures de course et les avions[1]. Ne trouvant plus de rôles à Hollywood, Hoot Gibson quitte le cinéma et retourne faire du cirque et des spectacles western[2].
En 1943 et 1944, la Monogram lui permet de rejouer dans une dizaine de westerns B aux côtés de deux autres stars des années 1930, Ken Maynard et Bob Steele. Ces films marquent à peu de chose près la fin de sa carrière. Il retrouvera John Ford dans Les Cavaliers (1959), où le réalisateur offre à l'acteur son avant-dernier rôle.
La mauvaise gestion de ses finances le mène quasiment à la ruine dans les années 1950. En 1960, il attrape un cancer et est forcé de trouver du travail comme portier à Las Vegas pour assumer ses soins de santé[1]. Il en meurt le à Woodland Hills, à l'âge de soixante-dix ans.
Hoot Gibson rencontre Rose August "Helen" Wenger sur le circuit des rodéos et ils se marient en 1913[1]. Helen devient elle aussi actrice et ils jouent plusieurs films ensemble dans les années 1910 avant de divorcer en 1920. Hoot épouse deux ans plus tard Helen Johnson avec qui il a une fille, Lois Charlotte Gibson, née en 1923[1]. Il divorce à nouveau en 1927. En 1930, Hoot épouse en troisièmes noces l'actrice Sally Eilers. Ils partagent l'affiche de trois films, mais Eilers le quitte au bout de trois ans, lorsqu'elle connaît elle-même le succès[1]. Hoot Gibson se marie encore une fois en 1942 avec Dorothea Dunstan, qu'il rencontre lors de ses spectacles[6]. Cette fois, le couple dure jusqu'à la fin de sa vie en 1962[1].
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